samedi 29 mars 2014

Composition musicale

Joseph fera peut-être partie de la BO d'un film! Il a soumis l'une de ses compositions musicales et le jury choisira l'artiste en fonction de la popularité.

Ce que vous devez faire, pour l'aider: consulter le lien suivant et s'il vous plaît le PARTAGER. Plus il aura de voix, plus il aura de chances!

http://wtyt960.com/2014/03/29/joseph-visaggi/

Merci pour lui.

samedi 22 mars 2014

Talents.

Vous le savez, mon blog ne sert pas qu'à vous donner des nouvelles.

Il me sert aussi à vous donner les adresses de sites de personnes qui font des choses sympa qui méritent d'être connues.

Aujourd'hui, je vous présente le travail de l'un de mes collègues, Fabrice, professeur de maths.

Voici pour commencer son site de photographies noir et blanc. J'apprécie tout particulièrement la composition de ses photos, leurs formes et contrastes, mais aussi que ces photos aient été prises dans des lieux que je connais à Metz. Bien sûr, point besoin de se sentir messin pour apprécier ces photos, mais me concernant cela ajoute une petite touche particulière et familière.

Pour consulter quelques moments de poésie urbaine saisie dans l'instant, c'est ici:

 http://www.flickr.com/photos/fabnoel

Voilà maintenant une autre facette de son talent. Après deux ans de travail avec un ami, l'application qu'ils ont créée est en vente sur L'AppleStore. Cette application rend la composition musicale accessible aux novices, et est également utilisable par les musiciens confirmés. Cett appli s'appelle Tone Me, et vous la trouverez ici:

http://www.toneme.fr/fr/toneme.html

Ce n'est pas tous les jours que l'on croise des personnes avec ces multiples talents!

Bravo à Fabrice pour son travail. Je suis toujours admirative des gens qui créent, et qui, en prime, donnent du plaisir aux autres à l'aide de leurs créations. Le plaisir se partageant, il était donc bien logique que je partage cette découverte avec vous.

mardi 18 mars 2014

Million View Baby

Il l'a fait!

Joseph a passé cette semaine le cap du MILLION de vues sur Youtube!!

https://www.youtube.com/watch?v=gwu5qE27Urc

Un million de vues, WOW!

Congrats! You rock!

jeudi 13 mars 2014

Sous le soleil exactement.

Un point précis sous le tropique
Du Capricorne ou du Cancer
Depuis j'ai oublié lequel
Sous le soleil exactement
Pas à côté, pas n'importe où
Sous le soleil, sous le soleil
Exactement juste en dessous.

Gainsbourg a dû écrire ces paroles après une croisière sur le Ruby Princess dans les Bahamas et les Caraïbes. 


La torpeur des tropiques, leur beauté, le plaisir de se faire bercer sur l'océan, sans horaire, sans autre programme que de manger à sa faim, que de se promener sur les ponts sous la chaleur humide des Bahamas, rien de tel pour se ressourcer. J'ai longtemps rechigné à pratiquer ce type de vacances indolentes. 

J'ai toujours préféré visiter des lieux historiques, arpenter des chemins sinueux en montagne, "faire" quelque chose de mes journées en me levant aux aurores, mais - est-ce l'âge? -, je prends de plus en plus plaisir à me faire chouchouter et lâcher prise le temps d'une décade. 

Quand Joseph m'a annoncé avant Noël que nous partirions en croisière aux Caraïbes pour notre Saint-Valentin, j'ai exulté. Cela faisait plus d'un an que j'espérais qu'on le ferait un jour. Il était question de le faire en février l'année dernière, mais la vie ne choisit pas les moments pour frapper et transformer la donne. Me méfiant aussi des effets d'annonce trop optimistes, je me suis gardée de m'épancher sur le sujet jusqu'à ce que je sois sûre d'être dans le bateau. Il est vrai que le conditionnel est le mode que j'utilise le plus depuis quelques années. Quelques coups de couteau douloureux m'ont appris à me montrer plus prudente sur mes projets et leur réalisation. 

Mais cette fois-ci, c'était la bonne! Des semaines d'attente et d'excitation pour au final un voyage qui a dépassé toutes nos attentes. 

Jeudi dernier, nous avons quitté Venice, sur la côte ouest de la Floride, en bordure du Golfe du Mexique, direction Fort Lauderdale, à 45 km au nord de Miami, pour embarquer sur le Ruby Princess. La route que nous empruntons et qui relie la partie sud-ouest de la Floride au sud-est s'appelle la Alligator Alley. Longue route toute droite d'un ennui fatal sans vraiment d'aire de repos, bordée par des marécages eux-mêmes bordés de grillage pour éviter que les alligators ne s'égarent sur la route. Nous arrivons à Fort Lauderdale après presque trois heures de route sous une chaleur étouffante et une menace d'orage. Pat nous dépose au port pour que nous rejoignions notre paquebot, le Ruby Princess. Une fois les formalités accomplies et notre carte de bord reçue, nous laissons notre valise pour qu'elle soit déposée dans notre cabine et montons à bord. Notre cabine se situe pont 14, sur les ponts supérieurs. Super! 

Difficile de vraiment se rendre compte de la majesté de ces paquebots tant qu'on n'est pas dedans, mais ce film vous donnera un petit aperçu de notre vie à bord pendant 4 jours:

https://www.youtube.com/watch?v=tMy7q7DPZMM&feature=youtu.be

(NB: j'ai merdouillé avec les montages sons ainsi qu'avec le sous-titrage mal mesuré, je vous prie d'être indulgent lors du visionnage, thank you!)

Donc en clair, une fois sur le bateau, une seule chose à faire: se relaxer, penser à soi, profiter de toutes les installations (elles sont toutes à disposition à n'importe quelle heure). Par exemple, il est possible d'aller s'installer au cinéma même quand aucun film n'est en train de jouer.

Concernant le dîner, chaque passager est enregistré à l'heure de son choix dans l'un des restaurants gastronomiques tous les soirs à la même heure. Nous concernant, c'était 20h15, mais nous nous sommes rendus deux autres soirs au dîner buffet sur un autre pont, moins formel et surtout avec une variété impressionnante de choses à déguster, et à volonté! Des entrées, du froid, du chaud, des plats mijotés, grillés, des légumes, des pâtes, des pizzas, plusieurs types de pain, de fromages, de desserts, ... ahhhhhhhhh j'en rêve encore! La bouffionada que je suis apprécie tout particulièrement cette possibilité de pouvoir manger à sa faim, sans jugement et sans rien demander à personne, et quelle que soit l'heure. Par exemple, vous pouvez très bien avoir une petite envie de poulet grillé après avoir joué au ping pong en fin d'après-midi et aller vous le chercher en allant le manger au choix, au resto, sur une table au bord la piscine, en cabine, ou au buffet. C'est open. Eau, jus de fruits, iced-tea, thé, café, tisanes gratuits et à volonté, 24h/24. Les autres boissons sont payantes (vins, cocktails), mais ne reviennent pas si cher que ça en extra. J'ai acheté une bouteille de vin pour 28 dollars (environ 20 euros) et si vous ne la finissez pas, on vous la met de côté pour le lendemain. Les cocktails sont autour de 9 dollars, soit environ 7euros, donc franchement, c'est pas du luxe de s'en payer un!

Repos et relaxation assurés. Le voyage sur l'océan ajoute forcément au dépaysement, un petit tour sur l'un des ponts pour scruter l'horizon et observer le bleu de l'océan apaise et revigore en même temps.

Après un jour et demi de navigation le long des Bahamas, où nous avons notamment appris à jouer du steel drum, nous arrivons le samedi matin en vue des Turk and Caicos Islands, territoire britannique à l'est des Bahamas et au nord des Caraïbes. 


Voici une photo de la chaîne satellite de notre cabine qui montre notre périple depuis Fort Lauderdale jusque Cockburn Town, Ile de Grand Turk:






La vue de la cabine, une fois amarrés au port, était fabuleuse: la croisière promettait des eaux turquoises et des paysages paradisiaques, et c'était parfaitement le cas. 


Une tortue de mer.





Une fois débarqués, nous avons profité des vues autour du port. La couleur de l'eau transparente est à peine croyable: 










Canon de 1776.
Et puisque nous n'avons pas souhaité prendre l'une des activités proposées par la croisière, nous avons cherché nous-mêmes de quoi nous occuper. Nous cherchions un tour en bateau et beaucoup d'excursions présentaient du "snorkeling". Fait très étrange: cette activité n'a pas de nom en français. Il s'agit de plongée avec masque et tuba. La plage n'étant pas accessible aux fauteuils, je vais voir les différentes guitounes en bord de mer pour savoir ce qu'ils peuvent nous proposer. Ils sont plusieurs locaux à harponner les potentiels clients pour leur proposer des tours au large. Ainsi, j'ai facilement pu trouver plusieurs types qui ont accepté de nous prendre sur le bateau pour aller faire de la plongée. Mot d'ordre sur cette île: "No worries". Pas de souci, c'est faisable. Même en fauteuil? "No worries". Vous fournissez aussi l'équipement? "No worries". Etant peu habituée à ce que ça coule dès la première question, je reste un peu sur mes gardes mais je suis décidément très conditionnée par ma French attitude. Car au final, c'était 100% "no worries" et bon sang que ça fait du bien. 

Notre tour en bateau avec plongée nous coûtera 50 dollars chacun. Ah, fait intéressant: les îles Turques et Caïques appartiennent au Royaume-Uni, ils roulent à gauche (enfin quand la route est suffisamment large pour laisser passer deux voitures), mais ils utilisent le dollar américain. N'ayant pas assez de cash, nous demandons à un local où se trouve le distributeur le plus proche. "En ville, à 6 km, il faut prendre un taxi pour y aller". OK. Nous nous mettons dans la file d'attente des taxis. Ils prennent rapidement du monde dans leur monospace. On se renseigne: "ça ira avec le fauteuil?". "No worries!". Ben ouais, mec! Si tout pouvait être toujours aussi simple! Hop, nous voilà embarqués dans un monospace avec 4 autres personnes et une conductrice très... comment dire... locale. Nous sommes samedi. Nous sommes sur une route unique qui mène au "centre ville". Nous suivons d'autres taxis. Le compteur de vitesse de la voiture ne fonctionne plus, nous sommes balancés de droite à gauche par un parallélisme défectueux, et notre conductrice s'énerve en klaxonnant, mais d'un énervement fort indolent qui rend l'énervement imperceptible, en fait. "Where are all those people going on a Saturday? Too many cars, today!". On ne sait pas pourquoi elle klaxonne, ni exactement ce qu'elle veut faire puisqu'il n'y a qu'une route. Mais en attendant, c'est drôle. Nous passons quelques bâtisses délabrées avec des écriteaux en bois "Ministère de l'Intérieur", "Assemblée". On dirait des vieux bars abandonnés en Bretagne mais non, ce sont bien les bâtiments officiels. Nous lui demandons de nous déposer à un distributeur. Elle répond "Vous auriez dû me le dire plus tôt, on a dépassé la seule banque qui a de l'argent dans les distributeurs! Il y en a un autre plus loin mais c'est rare qu'il ait de l'argent". Je retire 150 dollars au fameux distributeur qui marche, et elle nous ramène à la plage.

Je vais trouver les gars qui m'ont présenté le tour en bateau avec plongée. Je leur demande comment on fait pour l'accès au bateau. Vous connaissez la réponse: "no worries". L'un d'eux m'accompagne jusqu'à l'endroit où m'attend Joseph, et s'occupe de l'amener au bateau. Tout simplement. Nous embarquons sur ce bateau avec deux autres Américains qui viennent faire de la plongée deux fois par an à la découverte des récifs:





Je dois ici vous préciser que j'ai une peur panique des requins depuis mon plus jeune âge au point de refuser de me baigner dans des points d'eau douce tellement la peur que des mâchoires me saisissent alors que je nage est grande. Joseph ayant toujours voulu pratiquer du snorkeling, je me suis dit que c'était l'occasion de l'accompagner pour le filmer. 

C'est parti. Nous allons au large de l'île. Alors que le moment fatidique approche, je me confie à notre "guide": j'ai une peur bleue des requins, je ne sais pas si je vais sauter à l'eau. Il me répond: "Zero risque, pas de requins, juste des requins de récif. Ils n'ont pas de dents, si jamais vous en voyez, ne paniquez pas, ils ne feront rien". OK... on passe de "pas de requins" à "des requins inoffensifs". Je le sens moyen! Je regarde autour de moi: un autre bateau est déjà sur place avec une vingtaine de plongeurs. Ça me rassure. Joseph est déjà à l'eau, l'un de nos guides aussi. Le conducteur du bateau s'apprête lui aussi à sauter. Allez, je suis le mouvement. Je saute. Je panique. Je colle Joseph qui aimerait que je lui lâche la grappe. A peine je suis dans l'eau que le plus jeune des deux guides dit "shark! shark!". Super. je viens à peine de me jeter à l'eau et de m'éloigner du bateau que l'autre me dit qu'il vient de voir un requin... Je panique encore plus. Mais je décide de faire comme tout le monde: regarder sous l'eau. Et là, ça change tout et ça rassure. Monde MAGIQUE. Je ne savais pas qu'on pouvait observer cela. Des poissons mutlicolores, des roches, des végétaux, le monde de Nemo, quoi! Et je vois un requin (recherche faite, il s'agirait d'un requin nourrice), bien plus bas que moi. Bizarrement, le voir nager en profondeur et sans se préoccuper de nous a été très rassurant. J'ai fini par prendre confiance et j'ai aussi évolué dans l'eau, sans me rendre compte que j'étais maintenant loin du bateau. Alors que j'ai la tête dans l'eau et que j'admire le récif, mon guide s'approche de moi et me dit: "Tiens, vas-y, touche!". Je lève les yeux. Je crois rêver mais non: il maintient un requin dans ses bras. Il insiste: "Allez, vas-y, touche, tu risques rien!". Je le fais. Je suis en train de caresser un requin... Adrénaline et plaisir mêlés. Il le relâche. Je continue de nager l'air de rien. Je suis fière de moi, franchement. J'y allais pour filmer Joseph; je suis finalement moi aussi en train de découvrir une activité épanouissante et enrichissante. 

Voilà une petite vidéo tournée à l'occasion: 

https://www.youtube.com/watch?v=XpvrTjLZQ04

Sympa, non? Joseph a réalisé l'un de ses rêves, et moi, par la même occasion, j'ai dompté l'une de mes plus grandes peurs. Nous sommes prêts à retenter l'expérience dès qu'elle se représentera.

Après notre séquence adrénaline, nous avons consacré le reste de l'après-midi à un peu de bronzette sur la plage et une petite baignade. Enfin, me concernant, il s'est davantage agi de grillade puisque je me suis attrapé un méchant coup de soleil de derrière les fagots dans le dos et sur les cuisses tel que jamais auparavant. Le soleil des tropiques sur une peau qui n'aime pas ça, ça fait des dégâts.


Notre croisière a été magique et nous a aussi donné l'occasion de réaliser quelques clichés de nous ensemble. Nous sommes plus enclins à profiter des moments ensemble qu'à les immortaliser, mais en l'occurrence, de temps à autres, pouvoir lier les deux, c'est l'idéal pour conserver une empreinte de ces moments. 

J'aime particulièrement ces deux "selfies", non tant pour leur qualité (piètre!) mais parce que je les associe précisément à un moment très drôle de notre croisière:




J'aime aussi beaucoup cette photo prise par un photographe le soir de la "formal dress night". Je nous trouve à croquer sur cette photo!


Notre retour s'est fait le lundi matin aux aurores à Fort Lauderdale, dont je n'aurai vu que cette partie depuis notre balcon mais qui a l'air tout aussi engageant:


Les lumières roses dans le ciel de Floride sont nombreuses au petit matin ou au crépuscule. 


Voilà, j'espère vous avoir apporté un peu de rêve avec ces photos, même si je comprends volontiers que la formule croisière ne convient pas à tous. Je l'avais par exemple proposé à mon père pour qu'il nous accompagne mais la perspective de "repos forcé" l'a vraiment rebuté. Sachez néanmoins que cette formule n'est pas spécialement plus chère que des vacances traditionnelles, puisqu'elle nous a coûté moins de 450 euros par personne tout compris, et qu'il est possible, comme je l'avais fait il y a quelques années de cela, de choisir un départ de Marseille ou d'Italie pour sillonner la mer Méditerranée pendant une semaine avec des prestations identiques. Je tiens à dire sur ce point que j'avais trouvé la qualité des prestations de COSTA Croisières un tantinet supérieures, bien que somme toute fort comparables. Et si je peux me permettre un conseil si vous envisagez une croisière pour la première fois: ne lésinez pas sur le type de bateau. Prenez le navire le plus prestigieux, le plus grand et le plus plus luxueux de la flotte, qu'il s'agisse de Costa, Princess Cruises ou MSC. Cela ne vaut vraiment pas le coup de se priver car on ne fait pas de croisière chaque année (certains, oui, vous me direz. Un couple a été honoré par la Compagnie maritime car ils fêtaient à bord leur 650ème jour de croisière de leur vie!). Et les tarifs ne sont pas pour autant démesurés.

Me concernant en tout cas, c'est avec un plaisir non dissimulé que je rêve déjà à ma prochaine croisière! 

Des questions, des commentaires, des suggestions? N'hésitez pas, le blog est fait pour ça et j'apprécie tout retour sur mes articles! Je voudrais en profiter pour saluer ici Anne et Marie-Line qui me témoignent toujours toutes les deux beaucoup d'intérêt et qui me le font régulièrement savoir. C'est important pour moi alors merci à vous, lecteurs, pour les retours que vous me donnez, en commentaire ou en privé!

lundi 10 mars 2014

Patience!

Nous voilà tout juste rentrés d'une croisière dans les Bahamas. Le temps de monter mes vidéos et d'écrire l'article et je serai bientôt de retour avec tous les détails de notre fabuleux voyage plein de couleurs et de saveurs!

A très bientôt!

mercredi 5 mars 2014

Sea World, Orlando.

Nous avons passé une journée fabuleuse en compagnie des orques, dauphins, lamantins, phoques, lions de mer, flamands roses, raies manta et j'en passe.

Sea World est un parc d'attractions fort sympathique, pour petits et grands (nous avons clairement vu plus de grands que de petits).

Enorme point positif: TOUT est accessible, à commencer par les 400 places de parking handicapées à l'arrivée. Ça donne le ton, que c'est agréable!

Les attractions sont également toutes accessibles et nous avons pu squeezer les files d'attente, comme dans l'attraction "Journey to Atlantis", où j'ai constaté que mes cordes vocales et mon coffre avaient une existence que je ne soupçonnais pas! Une peur bleue à la descente quasi-verticale! Mais que c'était bon!

Nous avons aussi fait un tour de pédalo dans un flamant rose. C'était super sympa (enfin, surtout pour Joseph, moi j'ai pédalé pour deux! :-p).

Vraiment une belle journée, je recommande si vous êtes de passage en Floride!


L'embarras du choix pour se garer. Il faut dire aussi que l'on n'est qu'en mars et que les places handi sont prises d'assaut.

Wouhou! Génial! 













Les pédalos, originaux!


mardi 4 mars 2014

Mardi Gras

Quel jour est-on aujourd'hui? Mardi. Mardi Gras!

Et il se trouve que dans le sud-est des USA, cette fête est réputée et célébrée! En français dans le texte, chers amis! Prononcez "Maadi gwa".

Ce sont les Français qui ont introduit cette fête en 1699 à la Nouvelle-Orléans. Les festivités ont plusieurs fois été interdites en raison de débordements, mais les habitants ont toujours bravé ces interdictions pour faire perdurer la tradition populaire.

Le premier carnaval a eu lieu en 1857 dans le Quartier Français de la Nouvelle-Orléans.

La première fois que Joseph m'a parlé de Mardi Gras, il m'a fait part d'une coutume que j'ai prise pour une blague. Mais vérification faite: non! A la Nouvelle-Orléans, les femmes montrent leurs seins en échange d'un collier de perles colorées, qu'elles collectionnent au fur et à mesure de cette soirée. Cette tradition est encore en vigueur dans le Quartier Français, réputé pour ses moeurs débridées, mais en dehors de cette zone, quiconque peut être arrêté pour exhibitionnisme.

Nous revenons précisément d'une fête de Mardi Gras à la résidence. Vous vous souvenez, les gens dont je vous parlais il y a exactement un an lors de notre prise de possession de la maison? Vous savez, la pension Kellermann?! ;-) (si vous n'avez pas vu Dirty Dancing, disons que pour résumer c'est ambiance troisième âge) Petit rappel par là avec mon article de l'an dernier:
 http://chipmunkfrenchy.blogspot.com/2013/03/houston-we-have-problem.html

Toujours le même principe: chacun rapporte de quoi manger et boire. On discute, on rit, on partage. Et en prime, Joseph a fait l'animation musicale à la demande de Phyllis, la cougar dont je vous parlais l'an dernier. C'était bien sympa et une fois de plus, j'ai aiguisé la curiosité des gens. Etre la French girlfriend du gentil beau gars en fauteuil, ça les intrigue! "Ah c'est vous!" , "Content de te revoir, tu te souviens de moi, on s'est vu l'an dernier!". Ben là, avec ton masque, non! "Mais si, c'est moi qui suis venu réparer votre serrure le premier soir!" Ahhhhhh, Bob the builder, ça y est, je me souviens!

Et là vous vous demandez: combien de colliers de perles ai-je récoltés? Hé bien trois. Mais... sans aucune contrepartie. ;-)

Quelques photos de notre petite sauterie conviviale:








lundi 3 mars 2014

Le nouveau Nouveau-Monde.

Back in the USA!!!

Mon vol a été plus long que prévu car cette fois-ci, et pour la première fois depuis que je viens ici, c'est à Orlando, en Floride que j'ai atterri, avec un départ depuis Francfort. 10h de vol, mais bizarrement, moi, la flippée de l'avion, cette fois-ci je n'ai pas eu peur et même le vol ne m'a pas paru si long que ça. J'ai eu le temps de voir trois films que j'ai adorés.

Le premier: Lost in Translation. Là, je me demande comment ça se fait que je n'aie jamais pris le temps ou la peine de regarder ce film pourtant sorti il y a dix ans. Une belle découverte tout en tendresse, en émotion et en humour aussi. Je le regarderai à nouveau, j'ai adoré.

Le deuxième, très différent: Paulette. Film français de 2012 avec Bernadette Lafont. Une comédie française bien sympathique, que j'étais d'ailleurs surprise de trouver dans l'avion mais puisque je voyageais avec la Lufthansa et non United cette fois-ci, leur programmation ciné est plus ouverte sur l'Europe. Les Allemands aiment nos films, et notamment les comédies. Il y a deux ans, lors de mes premiers vols avec la Luft, Dany Boon avait la part belle dans la programmation avec Bienvenue chez les Ch'tis et Rien à Déclarer, que je n'avais pas aimé mais Paulette m'a emballée.
J'ai même franchement ri du début à la fin. Ce petit gang de mamies banlieusardes m'a beaucoup amusée.

Le dernier: Last Vegas, avec Michael Douglas, Robert de Niro, Morgan Freeman et Kevin Kline. Comédie américaine avec tous les ingrédients du genre, mais fort plaisante, car les héros sont en fait des anti-héros vieillissants et c'est appréciable de voir ce petit retour à la fois tendre et critique. Franchement mois drôle que Paulette, mais tout aussi divertissant.

Le reste du temps j'ai écouté de la musique et tenté de faire abstraction des coups dans le siège que me donnait le gamin de trois ans derrière qui a voyagé sur les genoux de sa mère. Il a été fort sage, mais les vibrations répétées dans le dos et la nuque pendant 3 heures, j'ai connu mieux... Ah: pas de classe Economy Plus sur la Lufthansa, donc là, pour le coup, je pouvais m'asseoir sur mon upgrade gratuit pour un meilleur siège. J"ai bien fait de profiter de ma Business Class inattendue la dernière fois, avec siège inclinable, attentions multiples, repas gargantuesque et picole à volonté.

Mon arrivée à Orlando a été un bonheur. A la douane, très longue file de personnes (dernière sortie de l'avion, ou presque): 400 personnes devant moi. Mais beaucoup de guichets ouverts, une file qui avance très vite, et surtout une initiative très intelligente: le passage sur borne informatique pour les voyageurs munis d'un ESTA et qui sont déjà venus aux USA depui 2006. C'est mon cas, donc HOP, je squeeze d'emblée une partie de la file. Après ce passage aux bornes où il faut seulement répondre à quelques questions, se faire prendre les empreintes et en photo par la machine, la borne sort un reçu. Deux possibilités:  votre reçu est OK et vous passez à un guichet pour vous faire tamponner le passeport, OU il est barré et vous devez passer à un guichet avec agent de l'immigration pour le traditionnel interrogatoire. Pour moi, c'est tout bon (youpi!!), je passe récupérer ma valise et là: deuxième très longue file d'attente pour les bagages. C'est l'inverse de Newark. A Newark, il suffit de donner son formulaire I-94 et il est rare de passer à l'inspection des bagages. Ici, à Orlando, l'interrogatoire est long. C'est mon tour.

L'agent me fait signe d'avancer. Il regarde mon passeport, sourit, et me dit, tout guilleret: "Hey, we have French here! Hello!". Hello! Il regarde l'adresse où je me rends et me dit (en américain): "Oh, vous allez à Venice, la chance!" Puis la question à deux balles qui fait sourire: "bon, vous êtes française, vous me certifiez que vous ne transportez pas de nourriture?" - "Non, juste une bouteille de Cognac."- "Mais pas de viande, de fromage, de saucisse?" - "Non" - "Pas de saucisson, hein?" (il dit le mot "saucisson" en français et en insistant sur chaque syllabe) Je me marre. Il se marre aussi. "Non, pas de saucisson." Okay, c'est tout bon, bon séjour!

THE crainte of THE produits non pasteurisés! Ah là là!

Voilà, je peux maintenant rejoindre mon chéri mais avant cela, il faut prendre un shuttle qui mène aux terminaux.

Je cherche du regard et -avantage du fauteuil- je repère rapidement Joseph qui m'attend cette fois-ci avec un accoutrement spécial: Orlando oblige, il s'est acheté de grandes oreilles de Mickey qu'il porte, en plus d'un beau bouquet sur les genoux et une pancarte avec mon nom dessus. Enfin, mon nom... modifié car on aime bien s'appeler de tout un tas de noms ridicules et la présence de lointains ancêtres teutons dans ma généalogie ainsi que la phonologie particulière de la langue de Goethe ne manquent pas de titiller sa créativité. C'est original. =) Gros câlin de retrouvailles sous les "hourrah" d'un couple assis un peu plus loin et qui attend aussi des voyageurs. La dame me dit "Enfin! Ça y est! Il n'en pouvait plus de vous attendre!".

Je suis complètement à l'ouest, au sens propre comme au sens figuré. La fatigue combinée à un mal de tête (otite et rhino naissantes à l'atterrissage, et bien développées à l'heure où j'écris, deux jours après) me donnent un peu le tournis, et je dois dire aussi que cela fait tellement longtemps que je ne suis pas venue aux USA (5 mois, ce qui est un record car habituellement c'est deux mois maximum) que je me sens déconnectée d'être là. Sans compter que je n'ai pas mes repères habituels de l'aéroport de Newark. L'atterrissage au soleil couchant, sous les palmiers et dans une région marécageuse, la route que nous prenons direction le sud avec des noms inconnus cette fois-ci me dépayse complètement. L'arrêt à Ruby Tuesday pour dîner est encore plus flagrant. C'est la première fois que je suis entourée d'obèses, plutôt rares dans les villes du nord. Ici, toutes les tablées sont grassement occupées et c'est impressionnant.

Nous avons pu profiter dès le lendemain, dimanche, d'une après-midi à la plage. Joseph habite à 500 m à vol d'oiseau du Golfe du Mexique. L'eau y est turquoise, les plages bordées de palmiers et de sable blanc. La plage où il aime aller, Caspersen Beach, se trouve 1 mile plus loin. C'est la plage où il vient chercher des dents de requin fossilisées. Son père a amélioré deux choses depuis le début de l'hiver: 1/ la technique pour emmener Joseph sur la plage, car il n'a pas descendu faute de place son fauteuil de plage 2/ la technique pour permettre à Joseph de chercher ses dents de requin depuis la plage sur un tamis spécial. Ça sert toujours, un papa bricoleur! (je parle en connaissance de cause aussi =))

A Caspersen Beach, Venice. 27 degrés. Le pied.


Aujourd'hui lundi, journée un peu chamboulée par les travaux à la maison. C'est un champ de bataille car Joseph fait carreler toute la maison, et les carreleurs (est-ce la torpeur du sud?) traînent pour faire les travaux. Nous sommes donc sortis faire quelques courses (des tongs, je n'ai pas de tongs!) et sommes allés manger à Pop's Sunset Grill quelques fruits de mer frits (c'est comme ça que ça se mange ici, tout est frit). Table en bordure de la baie aux eaux turquoises. Un dauphin est venu distraire les clients du restaurant mais le temps que les gens crient "Ohhhh!" en montrant du doigt, je ne l'ai pas aperçu. J'ai par contre vu beaucoup de pélicans voler au-dessus de l'eau, il y en a à foison!

A notre retour de sortie, nous voyons nos deux carreleurs dehors, devant la porte d'entrée, en train d'observer le buisson. Nous nous garons, les rejoignons, et là le carreleur père me dit: "Vous voulez voir le nouvel animal de compagnie de Joe?" Je réponds oui, intriguée. Il s'agit d'un... serpent noir. Ah ouais d'accord. Vive la Floride. Même pas peur. Je m'approche pour voir de plus près mais ne vois rien. Cela fait quelques jours qu'il est aperçu devant la maison. Joseph l'a même vu dans son salon la semaine dernière et il l'appelle le baby snake. Il est tout petit et surtout inoffensif. J'espère que cette dernière information est correcte car autant je ne suis pas effrayée par les serpents, autant je suis incapable de dire quelle serait ma réaction si j'en voyais un pour de vrai dans mon salon en ignorant tout de sa toxicité.

Demain est un autre jour! A bientôt!