lundi 30 juillet 2012

North Carolina.

Voici quelques photos de notre week-end prolongé à Wilmington, en Caroline du Nord. Le déménagement de Christy et Simon s'est achevé dimanche matin. Le reste de la journée a été consacré à des balades et des visites avec eux. A commencer par une marche en forêt (de pins) à la recherche des Venus flytraps. Ces plantes carnivores étaient minuscules et à ras du sol, heureusement que Christy et Simon sont géologues et qu'ils ont un oeil averti, moi je ne les aurais jamais trouvées! Christy a même repéré une dent de requin fossilisée de 5 mm de longueur incrustée dans une pierre alors qu'elle marchait et que la pierre était sombre. J'aimerais avoir ce talent d'observation! (c'est peut-être pas pour rien qu'elle est Docteur en paléontologie, en même temps).

"Venus flytraps" (dionée attrape-mouche), espèce carnivore qui ne pousse qu'en Caroline du Nord et du Sud. 
 Ensuite, direction la plage pour une balade sur le Boardwalk. C'est ainsi qu'on appelle tout front de mer. La chaleur était écrasante. Et humide. Ce panneau rappelle l'emplacement stratégique de Fort Fisher.
Fort Fisher, l'un des bastions de la Guerre de Sécession. Ce fort avait une position stratégique au bout de la Cape Fear River. Et bien sûr, les Carolines étant sudistes, c'était défendu par les Confédérés.

Simon, Christy et Joseph sur le boardwalk de Carolina Beach, NC.

Carolina Beach, NC. Ici: baignade interdite, courants beaucoup trop dangereux.


Carolina Beach, NC.

Les drapeaux devant le Museum of Civil War,  à Fort Fisher.



La Caroline de=u Nord est en zone de climat subtropical.

Nous avons quitté Christy et Simon dimanche en fin d'après-midi pour reprendre la route vers le nord. Après une nuit de pause à Petersburg, Virginia, nous avons pris notre petit déj ce matin à IHOP (International House Of Pancakes). Joseph a opté pour des chicken wings avec des gauffres, moi  pour des oeufs brouillés,  du bacon croustillant (c'est ainsi qu'il se mange aux USA), deux petites saucisses, des French toasts (espèce de pain perdu) et deux pancakes. Avec en accompagnement 4 "coulis": du sirop d'érable, de myrtille, de fraise ou du miel, à disposition sur les tables. 






Nous avons voyagé toute la journée et retrouvé Manasquan en fin d 'après-midi, aujourd'hui. Le traffic était dense autour de Washington, mais fluide. Je prends toujours autant de plaisir à conduire ici. 

dimanche 29 juillet 2012

Dans les terres de Pocahontas.

Aller de Manasquan, NJ à Wilmington, NC en voiture, comme je l'ai fait par deux fois, comble et attise à la fois ma curiosité. Moi qui suis toujours à la recherche des origines des mots et des lieux (Joseph m'appelle etymological Frenchy), et qui suis passionnée par l'histoire des Amériques, je suis servie. 


A commencer par la ville où habite Joseph: Manasquan, à consonance indienne. Nous croisons d'autres  toponymes "Native American" sur notre route : Susquehanna, Potomac, OccoquanPowhatan. Un panneau sur le chemin  indique d'ailleurs que c'est ici, près de la Baie de Cheasapeake, en Virginie, que John Smith et Pocahontas ont vécu leur histoire. Tout cela me semble tellement exotique.


D'autres noms, moins exotiques (pour moi en tout cas, ce n'est pas le cas des Américains), rappellent la construction de l'Amérique:  New Hanover, New Bern, ... référence aux colons européens qui  les premiers ont pris possession de ces terres de Caroline.


Plus surprenant, quelques noms français: Havre de Grace, dans le Maryland, nommée ainsi car ce lieu rappelait Le Havre à La Fayette , et bien sûr Fayetteville.


Sans oublier WashingtonFredericksburgPetersburg,  tous faisant référence à des personnages, Américains ou descendants du trône d'Angleterre et à qui il fallait rendre hommage.


Important ici de signaler que contrairement à ce que nous pensons en France, les Américains, du moins ceux de l'est, tiennent tout particulièrement à leur histoire, même courte. Ils en ont conscience, n'oublient pas d'où ils viennent (aiment d'ailleurs dire qu'ils sont Italiens ou Hollandais, même si ce  n'est pas leur nationalité mais uniquement leur origine au xième degré), et développent de plus en plus les écomusées pour faire prendre conscience à leurs jeunes du sens de leur histoire.

samedi 28 juillet 2012

C'est la fêêêêêêteeeee.

Nous voici à Wilmington, NC, chez Christy et Simon. Christy est la soeur de Joseph. Elle vient d'obtenir son doctorat en paleontologie (biologie marine pour être plus précise). Elle est mariée à Simon, un Britannique installé aux USA depuis son adolescence. C'est leur dernier week-end à Wilmington. Demain, ils partent pour Atlanta,GA où l'Université attend Christy pour son poste d'enseignante. Pour fêter leur départ, ils ont organisé a theme party. S'agissant de la soirée d'ouverture des JO, Simon étant Britannique, et Christy étant aussi prof de fitness, le thème était tout trouvé: le sport. Des cyslistes, des nageurs, des joueurs de croquet, un basketteur, ... Voici quelques photos de cette sympathique soirée où la bataille fut rude pour remporter la compétition de lever de coude et de descente de spiritueux en tous genres. 
Toutou Youtou




On regarde et on commente la cérémonie d'ouverture. Assise, par terre,  devant Joseph: Christy
Le "nageur hollandais" est le locataire qui prendra possession de la maison d'ici mercredi. 


Vous le reconnaissez? Le nageur hollandais s'est transformé en plongeur américain.
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vendredi 27 juillet 2012

Driving in America.

J'ai oublié de préciser dans mon précédent post que j'ai conduit la moitié du chemin, d'abord de Manasquan jusque dans le Delaware hier soir, puis aujourd'hui en Caroline du Nord. Nous sommes descendus avec l'une des deux voitures de Joseph, en l'occurrence celle-ci:



C'est une Saturn SC2, avec boîte automatique et commandes manuelles (mais les pédales restent utilisables; j'ai alterné les deux). La conduire est un véritable jeu d'enfants... si l'on tient compte de certaines particularités du code la route... qui diffèrent d'un état à l'autre.

Première chose à laquelle il faut s'habituer: les feux. Ils ne sont pas du côté de la route mais droit devant, en l'air. Et il ne faut pas s'arrêter au pied du feu mais une dizaine de mètres AVANT le feu. Sinon, on se retrouve en plein milieu du carrefour. On peut également tourner à droite même si le feu est rouge.

Quelques particularités du New Jersey:
- Il n'est pas autorisé de faire soi-même le plein (cela est aussi valable dans l'Oregon). Ainsi, vous garez la voiture devant la pompe, vous restez dans le véhicule, et un pompiste vous remplit le réservoir selon vos instructions.  Remarque à ce sujet: les prix de l'essence dans le NJ sont plus bas que les autres états côtiers. Ce service rendu à l'automobiliste n'impacte donc pas les prix de l'essence (gas). 
- Le permis de conduire (driving license) s'obtient à 18 ans et non à 16 (encore, une fois, c'est propre au NJ). Néanmoins, les jeunes ont la possibilité de passer leur permit, l'équivalent de notre conduite accompagnée, dès 16 ans. (les anglicistes noteront la différence entre license et permit)
- si vous utilisez les essuie-glaces par temps de pluie, les feux de croisement doivent obligatoirement être allumés.


Les limitations de vitesse sur autoroute sont généralement de 70 miles/hour, soit environ 115 km/h. Peu d'automobilistes enfreignent cette législation. La conduite est assez cool, en ville comme sur l'autoroute. La présence des véhicules de police est vite dissuasive. On ne plaisante pas ici avec ça.


Joseph me faisait remarquer qu'en Floride, le contrôle technique n'est pas obligatoire, ce qui fait de cet état une véritable cour des miracles automobile: absence de clignotants, voitures-poubelles, ...


En Caroline du Nord, l'immatriculation des véhicules n'est pas obligatoire à l'avant.


Enfin, les panneaux de signalisation sont quasi-exclusivement des mots, rares sont les panneaux qui contiennent des symboles. Il vaut mieux donc parler la langue (encore que les panneaux ne sont pas nombreux).


Grosso-modo, peu de différences majeures avec la France.

Breakfast in America (2).

J'ai un peu de mal à me faire à la coutume qui consiste à régler son petit-déjeuner dans la salle même du petit déjeuner de l'hôtel. Je le prends à la française, les mains dans les poches. Mais ici, on règle la chambre le soir à l'arrivée, et la facture est glissée au petit matin sous la porte de la chambre. Tous les extras sont à régler au fur et à mesure; y compris le petit déj. L'année dernière, je me suis fait courser par une serveuse dans la rue qui pensait que je ne voulais pas payer le petit déj, alors que nous passions deux nuits supplémentaires dans ce même hôtel. Il allait de soi que pour moi, tout s'ajoutait sur la note. J'ajoute la surprise de Joseph car il m'explique que traditionnellement, le petit déj est complimentary, c'est-à-dire normalement inclus dans le prix de la nuitée. Est-ce l'effet de la crise? L'habitude tend à s'inverser et à faire payer ce service en plus. Une autre journée sur la route nous attend. Direction Wilmington, en Caroline du Nord.

jeudi 26 juillet 2012

On the road again.

"Ça te dirait d'aller chez ma soeur pour sa fête de départ demain?" - "Oh oui!!!!" - "OK alors prépare-toi, dans une heure on est parti". YES!

Et nous voilà sur la route. Nous avons quitté Manasquan vers 18h 30 et faisons étape ce soir à Jessup, dans le Maryland, au Holiday Inn. Pour situer, Jessup est un peu après Baltimore. Christy et Simon déménagent à Atlanta et font une fête demain soir avant leur départ pour la Géorgie. J'ai hâte de les revoir!

mercredi 25 juillet 2012

Sir CamonBear

Voici CamonBear. Ce nounours m'a été offert pour veiller sur moi quand j'étais en France, puisque mon ange-gardien réel était à 6000km.


 Pour les non initiés, "bear" signifie "ours" en anglais, et puisque Joseph croyait que "camembert" s'écrivait camonbear, c'est ainsi que nounours fut baptisé. 

CamonBear sur le clavier de Joseph.
CamonBear a bon dos. On l'engueule dès qu'on fait une connerie. Ou dès qu'on fait des fautes quand on cause. C'est toujours de sa faute. Mais il aime ça. 

Dis-donc, CamonBear, tu crois que je t'ai pas vu en train de  taper dans mes Reese's Pieces? 

Enfin, voilà, vous connaissez CamonBear maintenant. Il risque de faire des apparitions régulières dans mon blog, ou au gré de nos pérégrinations, à la façon du nain de jardin d'Amélie Poulain, comme certains me l'ont suggéré. 

Aïe aïe aïe!

Je viens de découvrir la Cochonnerie Suprême:


Du beurre de cacahouète enrobé de chocolat croustillant. Et... c'est trop bon.

mardi 24 juillet 2012

A votre service.

Cela m'avait déjà frappée en 1994 lors de mon premier séjour à New York, mais le constat est toujours le même 18 ans après : les New Yorkais (et autres Américains rencontrés à Washington, et lors de notre périple vers la Caroline du Nord) ont un sens de l'accueil et du service très développé. Je ne dirais pas inné, car je n'oublie pas que c'est essentiellement à la commission qu'ils sont payés; il n'empêche. Commerçants, vendeurs, personnels de musée, agents de métro, serveurs, gens dans la rue... Ils se plient en quatre pour rendre service, pour guider, pour faciliter. Perdu dans le métro? On vous accompagne, poliment. Tant pis si on "perd" 5 minutes de son temps; c'est du temps donné aux autres. Assis au resto depuis 1 minute? Déjà un verre d'eau fraîche devant vous, sans rien demander. Les gens anticipent les besoins. Il n'y a rien de pire pour un professionnel aux Etats-Unis qu'un client ou un usager qui se plaint, ou même qui demande quelque chose. Cela nous est arrivé avant-hier encore. L'un de nous a demandé plus de pain à une serveuse. Une autre serveuse est arrivée en courant et en s'excusant trois fois car elle avait vu qu'il n'y avait plus de pain mais elle était occupée à une autre table. Elle comptait sur notre compréhension. Cela fait partie de leur travail de s'assurer que le client n'a besoin de rien (cf. le mot de Louis XIV: "J'ai failli attendre." :-p)


Cela me rappelle aussi une anecdote sur l'autoroute, l'an dernier. Nous avions dépassé une camionnette de professionnel (type électricien ou chauffagiste). A l'arrière, un autocollant géant avec le numéro de téléphone du patron et cette annonce: "Satisfait de la façon dont se conduisent nos employés sur la route? Ou le contraire? Faites-le nous savoir". Certains y verront Big Brother. D'autres (une immense majorité ici) voient cela comme une responsabilisation et quelque chose de normal. C'est l'image et la réputation de l'entreprise, du commerce, du restaurant, de la ville, ..., qui est engagée.


Cela paraît tellement évident, et pourtant... Quand un serveur soupire place Saint-Jacques à Metz parce que vous commandez un expresso, en vous le claquant sur la table (vécu, et pas qu'une fois), ou que vous devez réclamer dans un resto 3 fois une carafe d'eau  que vous n'obtenez pas de toute façon (la carafe d'eau devrait être rebaptisée "un Godot" en France), je comprends la palme obtenue régulièrement par la France pour la piètre qualité du service, notamment dans les villes. 


Je pourrais aussi à ce sujet développer de longues réflexions sur l'accueil et le service réservé aux personnes à mobilité réduite. Ici, les gens se dirigent tout de suite vers Joseph pour lui assurer la priorité ou l'accès direct. Hier, dans le bus, à New York, une dame a fait une réflexion à l'ami qui nous accompagnait car il s'est  assis sur la place réservée aux PMR. "Monsieur, vous ne pouvez pas vous mettre ici, c'est réservé". Et il était avec nous! 


Je ne suis pas dupe, ma vision des choses paraît angélique. Evidemment que les gens malpolis ou mal élevés sont foison ici aussi, mais tout de même. Le mépris (des gens, des règles) et l'individualisme est bien plus installé en France, quoi qu'on en dise.  Inné, même, peut-être?

Ça m'en bouche un coin-coin.

Je viens de finir mon petit déjeuner devant Will and Grace, une des séries américaines préférées de Joseph, et là... ET LA! Les personnages sont à un mariage et sont invités à danser la chicken dance. Et c'est quoi la chicken dance? C'est la danse des canards! NOTRE danse des canards nationale! Enfin... c'est ce que je croyais, puisque vérification faite, cette chanson a été écrite par une Suisse et un Belge. Mais bon, cocorico quand même. Apparemment, c'est devenu une tradition ici dans les mariages de danser la chicken dance pour remuer le popotin de toutes les générations sur le dance floor.

lundi 23 juillet 2012

New York, New York.

Quelques photos de ma sympathique journée à New York, à la rencontre des amis acteurs de Joseph avec qui il a joué dans Miss Saïgon (quelques vidéos sur sa chaîne Youtube). Ils sont taïwanais, philippins, américains ou sur le point de le devenir, tous très talentueux (chant, danse, comédie), et résident à NY depuis plusieurs années.

Entre deux RDV gastronomiques (l'un coréen, l'autre mexicain), nous avons tué le temps en allant au Museum of Sex, lieu insolite sur la sexualité à travers les âges, les espèces et les fantasmes. La vie à Manhattan, quand on est accompagné par des gens du cru, ça change tout! On se sent moins touriste.
Délicieux plats au restaurant coréen Kunjip (32st Street)

Joseph et moi avec Carl et Ya Han
Museum of Sex, 5th Ave




Empire State Building, à deux pas du resto coréen

Mon chéri et moi devant Times Square (thanks Carl for the picture!)

Au resto tex-mex El Centro avec Jerome, Alison et Lor Angela

dimanche 22 juillet 2012

Humongous.


Je ne connaissais pas ce mot avant de mettre les pieds dans le restaurant Harold's, d'Edison, NJ. Voici ce que me dit dictionary.com, ma Bible quotidienne: 
"humongous: (slang) extraordinary large." 

Voilà qui donne le ton. 




Vous êtes accueillis à l'entrée par cette vitrine de desserts présentant des gâteaux et pâtisseries Xtra larges.
Non, pas d'effet d'optique. Les gâteaux font bien 30cm de haut. Ils sont aussi célèbres pour faire des éclairs géants, à partager par la tablée... ou pas. 


Ce couple était mort de rire quand je leur ai demandé si je pouvais prendre en photo leur part de gâteau. 


Nous étions 10. Nous n'avons commandé que 5 plats. Et encore, nous sommes repartis avec les restes (voir le papier alu fourni à chaque table pour emballer les restes). Le menu précise que les plats sont prévus pour 2 à 3 personnes.

Leur site internet: http://www.haroldsfamousdeli.com/

samedi 21 juillet 2012

Kerfuffle

Is a new word I've just learned. =)

In God we trust.

Nous avons hier soir été au théâtre à Holmdel, NJ, pour voir Inherit the Wind, une pièce mise en scène par Tom Frascatore, un ami de Joseph avec qui il a déjà travaillé sur Rent et The Full Monty

L'histoire est celle du jugement de John Thomas Scopes, professeur de l'école publique de Dayton, Tennessee, qui a été condamné en 1925 au versement d'une amende de cent dollars pour avoir enseigné la théorie de l'évolution à ses élèves en dépit d'une loi de l'État du Tennessee, le Butler Act, interdisant aux enseignants de nier l'histoire de la création divine de l'homme, telle qu'elle est enseignée dans la BiblePlus de détails sur l'affaire dans ce lien: http://fr.wikipedia.org/wiki/Proc%C3%A8s_du_singe

La mise en scène souligne avec humour toute la portée de ce procès qui secoue encore les communautés ici. Enfin, surtout dans le sud, où les théories créationnistes sont encore très prégnantes. 

Les acteurs qui tenaient les rôles des deux avocats étaient impressionnants et convaincants, l'un défendant les préceptes de vie indiscutables de la Bible, l'autre plaidant pour la liberté de penser et l'esprit critique. La disposition scénique est telle que l'on se retrouve au coeur du procès: les spectateurs sont entre le juge et la salle du tribunal, à moins d'un mètre des acteurs. On revit donc le procès avec toute la passion des protagonistes. J'ai personnellement beaucoup aimé un échange entre les deux avocats, qui se connaissent depuis longue date, et qui finissent par se faire un procès d'intention et de mode de vie. L'avocat de l'Etat du Tennessee reproche à son confrère d'avoir bien changé et de s'être éloigné du droit chemin. Ce à quoi ce dernier lui répond que l'immobilisme rend rétrograde: "You're the one who moved away. By standing still". Brillant. 

Ben comment qu'on fait...

... pour laisser un commentaire sur le blog?

Il faut créer une adresse email sur gmail.com (c'est gratuit). Une fois cela fait, il faut écrire le commentaire, puis sélectionner l'identité Google à la suite du message et valider l'envoi du message.

Oui je sais c'est pénible au début mais une fois que l'adresse est créée, y a plus qu'à écrire les commentaires. Je m'étais bien pris la tête l'an dernier avant d'envoyer mes premiers commentaires sur le blog de Joseph. :-p

vendredi 20 juillet 2012

Traduttore traditore.

Joseph et moi venons de passer une demi-heure à rire comme des baleines avec le site http://translate.google.com/ qui persiste à traduire de façon erronée de nombreuses expressions, ou à en donner des prononciations fantaisistes. C'est ainsi que j'ai découvert qu'en français "rébus" se lit apparemment bien AVEC le -s, dixit l'Académie Française (... non, sérieusement, vous faisiez des rébusssss, vous, quand vous étiez petits?). Bref, à essayer, c'est très drôle mais bien sûr à ne pas utiliser pour des traductions officielles.

Breakfast in America.

Mon petit déjeuner ce matin: eggs and mozzarella, fried potatoes and  bacon, bread with Philadelphia cream cheese and  vanilla-flavored coffee. Et une Danish pastry à la pomme pour la touche sucrée.

Hier, c'était pancakes aux myrtilles (fraîches) avec du beurre salé, une saucisse, du bacon et du sirop d'érable. Yummy.

jeudi 19 juillet 2012

Manasquan.

C'est l'endroit où j'ai passé l'intégralité de mes vacances scolaires depuis l'été dernier. Un petit coin de paradis, au bord de l'océan, suffisamment proche de NYC et de Philadelphie pour y trouver de tout, mais suffisamment éloigné pour y être au calme (une heure de route). Petite ville résidentielle du New Jersey où la haute de Philly débarque l'été.


Les plages y sont incroyablement propres (mais payantes), comme le reste de la ville d'ailleurs. Les gens sont polis, silencieux, respectueux, accueillants. On ne s'attend pas à cette sérénité ni à cette hospitalité quand on pense aux USA.

J'ai pris ces photos l'an dernier lors de mon premier séjour là-bas.


Il fait trop chaud pour travailler.

Vous vous rappelez cette pub?
http://www.youtube.com/watch?v=DEM0LVPTnhY&feature=related

Elle pourrait me servir de slogan depuis lundi. 36 degrés affichés hier. Un léger "rafraîchissement" dû à des orages autour de NYC ce matin, mais qui ne nous ont pas atteints. Le lapin de Joseph halète et s'étale de tout son long pour chercher la fraîcheur au sol. Je crois qu'on va faire pareil. :-p


Yummy.


Deux petits clins d'oeil aux habitudes alimentaires. 

La première photo rappelle mon habitude toute française de manger avec une fourchette ET un couteau. Ce n'est pas le cas des Américains qui utilisent quasi-exclusivement la fourchette. J'ai donc droit régulièrement à de petites blagues (private jokes) sur cette habitude. En l'occurrence, il s'agit ici d'un petit couteau Opinel que Joseph a acheté au Luxembourg la semaine dernière et qu'il m'a gentiment disposé sur ma serviette avant de manger hier (avant de me donner un vrai couteau de table, sans lequel je suis perdue!).
La deuxième photo est mon péché mignon quand je viens ici (euh... oui je suis gourmande et à peu près tout ce qui mange de salé est mon péché mignon, diront ceux qui me connaissent!): les spare ribs. D'habitude, nous mangeons les BBQ spare ribs, mais cette fois-ci ils tenaient à me faire goûter les spare ribs à la sauce chinoise qu'ils prennent à emporter. NB: il s'agit d'un plat que nous avons partagé à 4, je n'ai pas graillé toutes ces ribs toute seule (quoi que, j'en suis capable).

Good morning America!

Lundi 16 juillet 2012. Notre vol a été retardé d'une heure et demie à Bruxelles-Zaventem suite à une panne du système de transfert des bagages, qui ont dû être apportés manuellement dans l'avion. L'arrivée à Newark a été un peu longue me concernant: beaucoup de monde à l'immigration, mais le passage au guichet a été rapide. D'abord, l'agent regarde mon passeport puis me dit, en français: "Bienvenue!". Puis seulement trois questions: how long are you here for? Do you have family in Manasquan [ville où habite Joseph et qui est mentionnée sur mes papiers]? Does your boyfriend live on the beach? Puis: "Enjoy your stay! Welcome!". Voilà qui change des "puis-je voir votre billet retour?" ou autres "ça fait déjà 6 fois que vous venez cette année" de la dernière fois.


Here I am! Good morning America!

mardi 17 juillet 2012

Bienvenue. Welcome.

Nous y voilà. J'avais promis la création d'un blog, non que j'y tienne particulièrement, mais vous étiez nombreux à me demander de vous tenir au courant de mes aventures pour l'année sabbatique qui s'ouvre à moi. J'essaierai de l'alimenter autant que faire se peut. See you soon =).