vendredi 31 août 2012

Blue moon.

Ce soir, nous sommes allés à la plage pour profiter de la pleine lune, qui ce soir était blue moon.

Je ne savais pas ce qu'était une blue moon, et je n'ai jamais entendu parler de "lune bleue" en français.

La blue moon est la seconde pleine lune d'un mois calendaire; autrement dit, c'est rare, et cela donne 13 pleines lunes dans l'année au lieu de 12. D'où l'expression en anglais "once in a blue moon", l'équivalent de "tous les trente-six du mois" en français. A ceci près qu'une blue moon survient en moyenne tous les 3 ans, et qu'un trente-six du mois, jamais.

Nous n'avons pas résisté au plaisir de réécouter "Blue Moon" des Marcels à notre retour:
http://www.youtube.com/watch?v=v0fy1HeJv80

J'aime aussi la version de Chris Isaak:
 http://www.youtube.com/watch?v=hnHVadh7ssk

mais surtout celle d'Elvis Presley:
http://www.youtube.com/watch?v=Md7a9ZH1Z0M

Demain, déjà le 1er septembre... Que ça passe vite un été.  Une pensée pour ceux qui savourent leur dernier week-end avant la reprise.

Ici, c'est un week-end prolongé, car comme tous les premiers lundis de septembre, ce lundi sera un jour férié: c'est le Labor Day. Leur 1er mai à eux. Les gens font des BBQ, les communes organisent des feux d'artifice et des festivités pour célébrer le travail mais également la fin de l'été.

jeudi 30 août 2012

American Beauty.

J'ai fréquenté un institut de beauté et un salon de coiffure à Manasquan.

L'institut de beauté était très professionnel. Ce qui surprend, c'est la multitude de précautions prises pour éviter un procès du client à leur encontre. Ainsi, en fonction du soin que vous faites, épilation ou massage, vous devez remplir un formulaire A4 qui liste l'ensemble des complications ou effets secondaires possibles du soin, et qui vous demande un certain nombre de renseignements sur votre état de santé actuel. Le tout paraphé de vos initiales à chaque bout de ligne, daté et signé en bas plus mention manuscrite" lu et approuvé". De quoi vous gâcher un peu le plaisir d'aller vous faire pomponner ou d'y réfléchir à deux fois. Une fois en cabine, on vous rappelle oralement les principaux risques ou effets secondaires pour être bien sûr que vous n'êtes pas un sujet fragile et qui risque de traîner en procès l'institut ou son esthéticienne pour mauvais soins. Seulement après, l'heure de la détente arrive.

Chez le coiffeur, cet après-midi, moins de chichis, mais toujours cette sacro-sainte mise en procès évoquée. Décidément! Ce n'est donc pas une légende! Cela s'est relativement bien passé, bien que je ne sois pas ressortie avec ce que je voulais. J'ai demandé un dégradé devant et derrière, comme je le fais toujours en France (toujours = 1 fois par an. Je ne suis pas du tout une miss coiffeur.) En anglais ça se dit "layer cut on the side and in the back". J'ai tout bien expliqué comme il fallait, avec les gestes, mais au final, la coiffeuse s'est contentée d'une coupe très sage et a à peine coupé la longueur indiquée.

Explication: Joseph me dit que les coiffeurs sont échaudés par les clients qui se plaignent et qui portent en procès car pas contents que le coiffeur coupe beaucoup trop court. Du coup, à l'inverse de la France où quand on dit "coupez 5 cm", au final c'est 7 ou 8 qui en sont coupés, aux USA, ils préfèrent pécher par défaut, quitte à rectifier ensuite cm par cm (enfin, inch par inch).

En gros, je me suis fait couper les pointes. Reste à préciser que je suis allée dans un vrai "Hair Salon". L'intérieur était tellement cosy qu'on se croirait vraiment dans un salon. C'est là que Joseph va régulièrement pour ses coupes.

J'attends maintenant de prendre RDV pour mon massage d'anniversaire. =D

mardi 28 août 2012

Canada/ Divers


Quelques anecdotes/réflexions sur le Canada.

Accueil

Leur sens du contact est incroyable. Je décrirais les Canadiens comme casual, on any occasion. Très, très décontractés, quel que soit le moment. Les gens que vous croisez, professionnels, serveurs, ou des gens dans un ascenseur, vous tapent la causette, à toujours commencer par "How are you doing?". Un peu à l'américaine, donc. C'était très notable dans les ascenseurs d'hôtel en général. Pas une seconde de silence. On  vous raconte quelque chose, on vous demande votre avis, on vous souhaite une bonne journée remplie de bonnes choses. C'est un peu déconcertant le matin quand on a la gueule enfarinée pour aller prendre le petit déj, ou le soir après une journée éreintante et qu'on veut être tranquille (en mode "qu'est-ce qu'y m'veut celui-là?), mais un sourire et quelques mots, ça ne fait pas de mal, en effet.

Un exemple de cette décontraction: un Canadien est descendu pieds nus et en short dans le salon d'un hôtel 4 étoiles où nous étions pour prendre son repas. Ça ne choque personne (moi, apparemment, puisque j'en parle :-p). Les gens jugent moins qu'en France.

Conduire au Canada

C'est similaire au code la route américain.

Quand le feu est rouge, on peut tourner à droite si aucun véhicule n'arrive de la gauche ou d'en face, sauf mention contraire sur le feu.

A une intersection, quand plusieurs voitures ont un stop, c'est le premier qui s'est arrêté qui a le droit de passer. (D'après Joseph, c'est une interprétation car il lui semble que le code de la route dit la même chose que chez nous, mais je ne l'ai jamais vu appliqué ici).

La vitesse maximale autorisée sur les voies rapides et autoroutes est 100 km/h. Mais tout le monde roule à 115-120 environ. Peu de contrôles de police.

Il n'y a apparemment pas obligation de se rabattre sur la voie de droite quand on dépasse un véhicule.

Les camions n'ont pas de limitation de vitesse inférieure aux véhicules légers, et ils peuvent rouler sur la voie de gauche, sauf mention contraire sur certains tronçons.

J'en ai déjà parlé mais voici des exemples de différences entre l'Ontario, à gauche, anglophone, et le Québec, à droite, francophone. Sur les plaques d'immatriculation et panneaux routiers en Ontario, la présence de la couronne britannique. Au Québec, la fleur de lys.



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A noter aussi une plus grande conscience des personnes handicapées: beaucoup plus de stationnements réservés, dans les rues mais également dans les parkings couverts. Par contre, il est payant, à la différence des USA, où une personne handicapée peut stationner gratuitement.

Considération des handicapés.

Il n'y a pas que les places de parking qui indiquent une prise de conscience collective. Tous les lieux publics ont au minimum un WC handicapé. Même si, sur ce point, l'éducation des gens reste à faire: il n'est pas rare que Joseph ressorte des toilettes en rogne en disant "c'est occupé", et en sachant très bien que ce n'est pas par une personne qui en a besoin.

Petite précision sur ce point, amis lecteurs, au risque d'enfoncer une porte ouverte.

Quand vous voyez ce signe, sachez que cela signifie Réservé aux personnes ayant un handicap moteur. C'est-à-dire en ayant BESOIN pour des raisons pratiques (= impossibilité d'utiliser les autres toilettes, notamment, mais pas que, parce que le fauteuil ne rentre pas).
Si vous n'en êtes pas convaincu, je vous demande de me croire sur parole.

On a tous déjà utilisé des toilettes handicapées parce qu'elles étaient libres et en se disant qu'il n'y a pas de raison qu'un handicapé se pointe à ce moment-là. Sauf que quand c'est le cas, c'est qu'ils en ont besoin. Je le répète, c'est sans doute enfoncer une porte ouverte, mais au quotidien, c'est agaçant, pour ne pas dire rageant. Deux exemples datant de ce week-end.

Le premier dans un fast-food. Joseph revient blasé des toilettes en me disant: "j'ai dû attendre gentiment parce qu'une dame se changeait dans les toilettes handicapés. Elle les trouvait plus spacieux que les autres. Sa copine qui l'attendait à l'extérieur a dû insister pour qu'elle en sorte". Et que lui a dit la dame en question en sortant, au lieu de s'excuser? "Oh, mais j'ai pas fini, j'y retournerai quand vous avez fini, tant pis".

Deuxième exemple samedi à la foire expo de Toronto, pourtant ultra équipée avec des toilettes handicapées à plusieurs endroits du site: elles étaient toutes occupées en permanence, il n'a pas pu y aller du tout. Nous avons quitté la foire pour rentrer à l'hôtel.

Conclusion: la prise de conscience collective (services mis en place par des organismes et institutions, emplacements réservés, accessibilité accrue) ne s'accompagne visiblement pas d'une prise de conscience individuelle.

Je n'ai pas franchement attendu de côtoyer Joseph pour comprendre ce genre de choses. Mais il est apparemment utile de devoir diffuser ce genre de "rappel".

*soupir*

Bon, passé le coup de gueule, reste à souligner qu'au Canada aussi bien qu'aux USA, la prise en charge des personnes à mobilité réduite dans les lieux publics est excellente. Le bateau pour les chutes du Niagara était accessible, par exemple, bien que pas franchement moderne. Il y a des rampes partout et l'ensemble des restaurants est accessible et possède des toilettes handicapées. Cela était surtout le cas dans l'Ontario, mais pas dans les endroits visités à Québec et Montréal. Mais nous avions ciblé le Vieux-Québec et le Vieux-Montréal, donc cela n'est pas une référence.



Recyclage des déchets

Tous les lieux publics, y compris les fast-foods et les chambres d'hôtel, sont équipés de poubelles de tri/recyclage. Là encore, prise de conscience collective. Je ne sais pas si elle est suivie d'effet.





Bilinguisme

Comme signalé, le Canada se doit de communiquer dans les deux langues sur les panneaux publics. Ici, celui de la sortie véhicule du centre pénitentiaire de KINGSTON, Ontario. La traduction en français canadien prête à sourire. Nous dirions "Avancez uniquement quand le feu passe au vert".





Les repas du McDo sont également traduits.
McCroquettes, c'est charmant. =)

Je dois avouer que celui-ci m'a laissée pantoise:


Hé oui, le KFC (Kentucky Fried Chicken) devient le PFK (Poulet Frit Kentucky). J'avais entendu dire que le Québec francisait à outrance, mais ça frôle quelquefois le ridicule.  Idem pour les titres de film: "Folies de Graduation" pour American Pie, "Poulets en folie" pour Chicken Run ou "Film de peur" pour Scary Movie, faut pas abuser quand même.

Tant qu'on est dans les fast-foods: remarquez la feuille d'érable dans le M de McDo. Et le bilinguisme sur les sauces.


Pour finir sur la différence entre français de France et français québecois, voici la photo que j'ai prise à Tim Horton's, un fast food canadien spécialisé dans le petit déj et les donuts (bien meilleur que dans les Dunkin' Donuts by the way). Je ne sais pas vous, mais quand je lis "Aidez à envoyer ENCORE PLUS d'enfants aux camps", je ne comprends pas vraiment qu'il faut les envoyer en colonie de vacances...


Ça prête à confusion, eh?

[Note spéciale prof d'anglais: les Canadiens anglophones sont réputés pour ponctuer leurs phrases par "eh". It's nice, today, eh? Would you like some cream with your coffee, eh? Les Américains s'en donnent à coeur joie quand ils se moquent d'eux- gentiment bien sûr. Et la diphtongue [au] disparaît dans about au profit d'un [u] légèrement écossais. On that note, I never realized that "diphtongue" was spelled "diphthong" in English and that the most common pronunciation in America was /ˈdɪpθɒŋ/ and not /ˈdɪfθɒŋ/].

Taxes

Les factures font toutes état de deux types de taxes: la taxe fédérale, à laquelle s'ajoute la taxe provinciale. En somme, c'est comme aux USA: quand vous consommez un repas (y compris un petit déj à l'hôtel, à régler sur place quand il n'est pas complimentary, c'est-à-dire offert/inclus), achetez des souvenirs dans une boutique ou réservez une chambre d'hôtel,  vous ne payez jamais le prix affiché. Il faut toujours lui appliquer les taxes (compter environ 14% du prix brut). C'est déconcertant au début,surtout dans les hôtels, pour nous, Français, habitués au TTC.

... et  pourboires

Tout comme aux States, le service n'est jamais inclus au resto. Il faut donc systématiquement y ajouter 15 à 20% de pourliche, soit en cash, soit sur la facturette où vous écrivez en dessous du "total" le montant que vous souhaitez laisser. C'est donc un montant global qui sera prélevé sur votre carte.

A ce sujet, le paiement par carte surprend énormément eux USA ou au Canada. Pas de code à 4 chiffres. Juste une signature à apposer sur la facture de prélèvement. Le truc, c'est que vous donnez une autorisation de prélever, mais le montant à prélever est souvent différent de celui inscrit sur la facture. Exemple, au restaurant. Si votre repas avec boissons revient à 75 dollars canadiens, et que vous voulez laisser un pourboire sur la carte, vous inscrivez par exemple "15" à côté de "tip" (ou "gratuity"= pourboire), et vous serez prélevés de 90 dollars, mais sans recevoir de facture qui le confirme.


Smarties

Joseph se réjouissait d'aller au Canada en disant: "je vais pouvoir essayer 2 choses que nous n'avons pas aux Etats-Unis: les Aero de Nestlé et les Smarties canadiens". Les Smarties canadiens? J'ai vite été intriguée.Voici ce qu'ils sont:

Smarties canadiens.

Autrement dit, NOS Smarties!! Mais alors, des Smarties américains, c'est quoi? Ben c'est ça: 

Smarties américains.
Et là, c'est à vous de m'aider. Je me souviens avoir mangé des bonbons comme ça en France, mais impossible de me souvenir comment on appelait ça. Ça ressemble aux colliers de bonbons mais ce ne sont pas les mêmes.

Voilà, j'imagine avoir oublié plein d'anecdotes sur le pays des caribous mais me concernant, that's all for now, folks!

Back in Manasquan.

Hé voilà, le Canada, c'est fini. Nous voici de retour à Manasquan.

On va pouvoir faire une cure de sommeil et se reposer de nos vacances!

Je prévois un prochain post sur le Canada pour évoquer quelques aspects de la vie quotidienne là-bas.

A bientôt!

Oops.

J'ai relu mon post d'hier et il était bourré de coquilles, maintenant corrigées. Voilà ce que c'est quand on veut à tout prix publier une page à minuit et demi et que le cerveau ne suit plus...

lundi 27 août 2012

Et au milieu coule une rivière.

Nous avons quitté Toronto dimanche matin, direction les Chutes du Niagara, côté canadien.

Avant cela, nous avons fait un petit détour par l'African Lion Safari, un parc d'aventures qui permet d'observer des animaux sauvages en liberté. Nous avons choisi la formule "en voiture" et avons ainsi pu voir des lions, babouins, girafes, ou autres daims, chevreuils, bisons en liberté. Nous aurions voulu que les babouins prennent possession de notre voiture, mais ils ont choisi un pick-up quelques mètres devant nous.La route fut courte. Seulement une heure jusqu'au Safari, et une heure du Safari jusqu'à Niagara. 



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Je n'avais pas bien entrevu ce qu'était Niagara avant d'y mettre les pieds. Déjà, c'est la rivière. Ensuite, ce sont deux villes jumelles, Niagara Falls, à la fois côté canadien et américain. Ainsi, notre hôtel était à Niagara Falls, Ontario, Canada. L'hôtel a ceci de particulier que l'accès aux chambres se fait par le patio où se situent la piscine et les jacuzzi. Notre chambre était en dessous des escaliers où j'ai pris la photo.


Après avoir posé les valises, nous sommes allés voir les Chutes. Conditions climatiques idéales: grand soleil, ciel bleu, température estivale. Pour ceux qui ne connaissent pas le site, petite explication: la rivière sert de frontière entre le Canada et les USA. Les Chutes proprement dites sont côté américain, mais pour les voir de face et prendre les photos, il faut être au Canada. Ainsi, les photos ci-dessous ont été prises côté canadien. Pour se balader le long du Niagara AVANT ses chutes, il faut passer la frontière pour aller aux USA. Vous me suivez?

Les Chutes sont en trois parties parties. (la troisième est plus petite que les deux autres).


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The American Falls (les Chutes Américaines) and the Horseshoe Falls (le Fer à Cheval) 
The rainbow on the mist.


The Horseshoe Falls.


Nous sommes rentrés à l'hôtel, avons profité de la piscine et des jacuzzi, puis nous sommes repartis vers les Chutes car un feu d'artifice y est tiré deux fois par semaine l'été. Pas très long, mais très puissant! Puis nous avons profité des animations de Niagara Falls, à savoir que c'est un lieu pour noctambules: restos, cafés, bars, boîtes, attractions, casinos... Ça grouille de partout, on se croirait sur la côte. Si on m'avait déposé là les yeux bandés sans me dire où j'étais, j'aurais dit "Las Vegas", bien que je n'y sois jamais allée, mais c'est exactement l'idée que je m'en fais. Petite parenthèse: gambling is illegal in the USA (les jeux d'argent et paris sont interdits aux USA, sauf dans quelques états). Joseph était fort surpris de voir un casino à la frontière canadienne. Joseph me fait aussi savoir les Chutes du Niagara sont un lieu que de nombreux couples choisissent pour se marier ou pour passer leur lune de miel.

Nous avons mangé à 23 heures au Rainforest Café, un resto sur le thème de la jungle qui sert des burgers et autres pâtes. Rien d'exceptionnel côté nourriture, loin de là, mais le cadre est spécial: des éléphants, des babouins, des aras grandeur nature animés, avec fond sonore de la jungle. Seul bémol, la lumière est très faible -c'est voulu pour reconstituer l'ambiance de  la jungle.

Ce matin, nous avons traversé le pont, donc la frontière, pour aller voir le haut des Chutes. Côté américain, donc.



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La frontière sur le pont qui enjambe le Niagara
=)
Les Chutes vues du haut:


Après une pause-repas au Hard Rock café, nous avons pris le Maid of  the Mist, le bateau qui emmène le public au pied des Chutes. Le poncho est fourni. Et on comprend vite pourquoi! Au pied des chutes, quand le bateau fait son chemin dans les remous (fort violents, je précise), c'est comme si on vous balançait des seaux d'eau à la figure. Impressionnant. 

Les chutes sont majestueuses. On ne regrette vraiment pas cette dernière étape.


C'est ainsi que s'achève notre voyage au Canada.

=(

Nous passons la nuit dans le nord de l'état de New York avant de rejoindre Manasquan, NJ, demain.

samedi 25 août 2012

Toronto.

Nous sommes arrivés hier à Toronto, sous un soleil magnifique, qui ne nous a pas quittés depuis 10 jours.

Toronto est animée d'une multitude de festivals et activités l'été, tant que nous avons dû faire une liste cette fois-ci de ce que nous comptions faire, sans quoi nous y passerions une semaine!

Parmi les événements qui ont attiré notre attention, il y a le Buskerfest et le Canadian Exhibition Center.

Un "busker" est un musicien des rues, mais pour le festival, ils incluent dans "busker" tout artiste des arts visuels, du cirque ou musicien au sens large. Nous avons vraiment apprécié le spectacle. Ces artistes viennent du monde entier pour se produire dans la rue et espérer se faire repérer, ou simplement donner du plaisir aux gens et arrondir leurs fins de mois.

Nous avons particulièrement aimé ces deux artistes pleins de talent, chacun avec son style: Kim Churchill, un australien http://www.kimchurchill.com/ et Scott Jackson, de Toronto http://www.scottjacksonbeatbox.com/.

Joseph a participé au spectacle de Scott Jackson, mais apparemment la vidéo que j'ai tournée ne veut pas charger donc je tenterai une fois de retour à la maison (enfin, à Manasquan :-p).


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La CN Tower de Toronto.

Navire dans le port de Toronto.





Super costume de cygne fait avec des ballons blancs. Les ailes et la robe, qu'on ne voit pas bien ici, étaient très classes.

Kim Churchill, folk music.

Scott Jackson, beatbox.
Nous avons ensuite mis le cap vers le Canadian Exhibition Center, une espèce de foire internationale annuelle. Nous y sommes allés à pied, le long des quais. Promenade fort agréable mais tout de même sur 4 km. Mes pieds s'en souviendront. Nous voulions un pass pour le week-end car plusieurs animations ou événements nous intéressaient, et l'entrée n'était pas donnée. Mais bonne surprise au guichet: l'entrée est gratuite pour la personne handicapée plus son accompagnant. Nous pouvons donc y retourner a volo.


Vu l'heure tardive à laquelle nous sommes arrivés, nous avons ciblé les spectacles. D'abord une représentation de danseuses et acrobates chinois, puis le concert en plein air de Don McLean. Don McLean! Je l'écoutais quand j'étais ado sur RTL-Radio, Die Besten Oldies!!! Evidemment le clou du concert quand il a entamé "American Pie". Nous sommes arrivés en cours de spectacle, et avons pu nous mettre directement devant la scène. Le pied.





Don Mc Lean.

Après le concert, retour au parking au centre-ville (20 dollars, flat rate = tarif unique pour tous quel que soit le temps passé), donc re-4km après avoir passé 5 heures debout à marcher et piétiner. Quelle idée d'avoir mis mes sandales, je suis toujours équipée de quoi marcher d'habitude. Bref.



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CN Tower by night.


Pour terminer la journée, nous avons profité du jacuzzi de notre chambre. Manquait plus que le champagne!

La chambre de l'hôtel.
Aujourd'hui, dimanche, nous sommes retournés au Centre des Exhibitions pour voir un cat show (présentation de races de chat et concours) et le bâtiment de la ferme (façon salon de l'agriculture). Nous en avons profité pour faire un tour de "manège" dans un télésiège qui sillonne le parc.



Et j'en ai profité pour manger un corn dog: une saucisse à hot dog (une vraie saucisse à hot dog, 100% boeuf, épaisse, pas la Knacki, hein) empalée sur une pique en bois et frite dans du corn batter, pâte à frire faite à base de farine de maïs. Bien que frite, la croûte paraît légère et donne une saveur intéressante à la saucisse. (Après des dégustations intensives en Ecosse, Angleterre, Alsace, aux USA et au Canada, je songe à devenir saucissologue. Je pourrais écrire un ouvrage "Nomenclature de la Saucisse à travers les continents" ... euh bien sûr je plaisante. Je laisse ce talent à Pierre T., que certains reconnaîtront  dans ce clin d'oeil. N'empêche, j'aime bien ça, les saucisses. Oui m'dame!). J'ai également profité des stands de roast corn pour manger un épi de maïs grillé. Miam miam.


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Un corn dog, ça ressemble à ça.

Voilà, au final nous n'aurons pas vu grand chose de Toronto, mais ce furent deux jours plaisants et bien remplis. On souhaitait aussi se rendre au Aloha Festival (plage en journée) et à d'autres animations, mais la soleil tapant et la fatigue aidant, nous avons repris la direction de l'hôtel pour se reposer. Il faut dire que cela fait maintenant 11 jours que nous sommes sur la route et que nous journées sont bien remplies.

Demain, départ pour les Chutes du Niagara.

Information.

Pour ceux qui ne savaient pas, vous pouvez cliquer sur les photos quand vous lisez un post.  Elles s'agrandissent.

Je confirme également que pour laisser des messages, suite à diverses demandes et soucis rencontrés, il suffit d'écrire le message, puis de sélectionner le compte gmail en dessous du message avant de le publier.
Merci à Jérémy, Virginie et F. pour leurs précisions (et leurs messages).

Et j'en profite pour aussi pour remercier tous ceux qui m'envoient des messages privés comme suite à mes posts. C'est gentil, et ça me donne envie de continuer à publier!

J'ai bien enregistré la demande "caserne de pompier". A suivre! ;-)

vendredi 24 août 2012

Le pied.

Aaaaaaaaaaaahhhh... Qu'il est doux de ne rien faire....

Après notre passage par Ottawa qui ne nous a pas laissé un souvenir impérissable [les grandes villes canadiennes, hormis Québec, ne nous ont vraiment pas attirés. J'attends de voir Toronto. Je précise que je suis pas du tout "urban style" ni nightlife animée, donc pour ceux que les villes canadiennes intéressent en vue d'un prochain voyage, vous y trouverez certainement votre compte], nous avons mis le cap sur Kingston, sur les rives du Lac Ontario.


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Un mounty qui monte la garde au Royal  Canadian Mint (musée de la monnaie).

Le Parlement d'Ottawa (Ontario) vu de l'autre rive de l'Ottawa, au Musée Canadien des Civilisations à Gatineau (Québec).

Déjà , un peu refroidis par les deux précédents hôtels qui ne disposaient pas des prestations que nous recherchions (toutes proportions gardées néanmoins, ce n'étaient pas des bouis-bouis non plus), nous nous attendions à une espèce de loi de Murphy des hôtels. Hé bien la chance a tourné.

L'arrivée au Courtyard Marriott de Kingston nous a enchantés. Pour tout dire, on se sentait tellement bien à l'hôtel au vu des prestations qu'on ne voulait même pas en sortir! Une chambre immense et ultra confortable, une salle de home cinéma, une grande piscine et son super jacuzzi bien puissant et bien chaud, un salon immense avec tout un tas de services gratuits, entouré de restos divers. Nous y avons même fait notre lessive, chose que je n'avais encore jamais vu dans un hôtel, mais peut-être n'y ai-je vraiment jamais prêté attention.


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L'incroyable chambre. On dirait un appart!

La piscine et le jacuzzi dont on a pu profiter; on était seul.
Une fois installés, départ pour le centre ville de Kingston (Downtown) pour la croisière "Sunset Discovery", autrement dit une excursion en bateau sur le Lac Ontario au crépuscule, direction les Thousand Islands/ Mille-Iles.

Fait intéressant: ces croisières de 1 à 5 heures sont réalisables côté canadien comme côté américain. La frontière passe dans le lac. Nous hésitions à faire le tour du lac pour entamer une excursion depuis l'état de New York, sur le chemin du retour, mais en quittant Ottawa pour Toronto (où nous allons aujourd'hui), cette étape nous semblait logique. Kingston est une charmante ville historique, anciennement Fort Frontenac (donc autrefois française!), à la confluence du  Saint-Laurent, du Lac Ontario et du Canal Rideau, classé au patrimoine mondial de l'UNESCO.

Quelques vues de notre belle excursion au soleil couchant:


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Je découvre avec beaucoup d'intérêt la Guerre de 1812, entre la Grande-Bretagne et les USA d'alors, dont le Lac Ontario a été l'un des principaux sites. Je l'ignorais totalement. L'ensemble des sites que nous avons visités au Canada y font mention, notamment pour le bicentenaire de cette guerre. Ceci expliquant également la forte empreinte maritime de l'Ontario et des rives du Saint Laurent: nombreux navires de guerre engloutis, des forts, des tours de protection, des musées de marine, et le Royal Military College of Canada à Kingston même.

Nous avons été tellement enchantés par la ville et l'hôtel que nous avons réservé une nuit supplémentaire.

Hier, la journée était consacrée à une longue balade. Nous avons marché 8 km à la découverte de Kingston, sa marina, son marché, ses bâtiments du 19è siècle (fort semblables à des manoirs normands).

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Marché de Kingston.


Blueberries.











Le bassin olympique de Portsmouth, créé pour les Jeux Olympiques de 1976. Il sert encore chaque année pour les Régates Canadiennes, un événement sportif important. Au fond, à gauche, le centre pénitentiaire de haute sécurité de Kingston.

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Bye bye Kingston, hope to see you soon!

Now heading to Toronto for two days (at least).