jeudi 22 mai 2014

Pour maman.

Quand Joseph a lancé il y a un an et demi son projet de publier une chanson par jour sur Youtube, Maman lui avait demandé de chanter "Ma Liberté" de Georges Moustaki.

Joseph l'avait inscrite sur sa liste.

C'est hier soir, après des mois de travail difficile et de répétition (arggggh, le français et sa prononciation!), que Joseph m'a fait la surprise de me l'envoyer, à quelques jours de la fête des mères et je l'en remercie:

 https://www.youtube.com/watch?v=ueMHBuwm8bw

 Maman est partie sans pouvoir écouter le résultat de sa demande, mais je sais qu'elle l'aurait adoré.

vendredi 9 mai 2014

Les dessous de Palm Beach.

J'ai longtemps hésité avant de choisir un titre pour cet article. Il y a tellement de séries télé ou films qui font référence aux endroits que nous avons visités que le choix était vaste: "Deux flics à Miami" (mais aucun de nous ne l'est!), "Miami Vice" (ouais, ça, ça pourrait correspondre, on a quand même quelques vices dans la peau- et pour Joseph, même, carrément quelques vis), "Les Experts à Miami" (mouais, pourquoi pas).  J'ai néanmoins opté pour "Les Dessous de Palm Beach", car géographiquement, ça correspond parfaitement.*

Dimanche, nous avons donc mis le cap sur le sud à la découverte de Miami et les Keys. Pour arriver à Miami de Venice, il faut prendre la très ennuyeuse Alligator Alley, route qui traverse le sud de la Floride de l'ouest vers l'est. Cette route est longiligne, et sans un arrêt pipi ou manger possible entre Naples et Weston. Sans même aucune aire d'arrêt tout court. Cette route s'appelle ainsi car elle bordée de part et d'autre par des marais où vivent des alligators. C'est aussi le nord des Everglades.

Avant d'aller à Miami, Joseph voulait nous montrer une plage qu'il préférait nettement à Miami: Deerfield Beach, au nord de Miami, et au sud de Palm Beach (référence au titre, donc). Cet endroit est très touristique mais plutôt charmant.  A la différence de Miami qui est très touristique et c'est tout. Jugement peut-être un peu sévère, mais en toute franchise, si l'envie vous prend de visiter la Floride et de voir ses plages, je vous conseille tout autre endroit que Miami. A moins que vous ne soyez m'as-tu-vu et que vous ne viviez QUE par et pour l'apparence. Miami Beach, c'est certes une plage, mais surtout d'innombrables immeubles façon Grande Motte qui sont tout au bord de la plage, mais en bien plus grand, évidemment. En gros, des buildings très hauts qui donnent sur la plage et qui gâchent quand même l'ensemble. Selon moi. J'imagine que vu la fréquentation, il y en a qui aiment et même recherchent ça. Passons.

Voici quelques vues de Deerfield Beach, sur la côte est de la Floride:



Après cette pause autour de Miami, direction le sud: les Keys.

Les Keys sont un archipel au sud de le Floride, composé d'un millier d'îles et d'îlots. Les  Key (ou cayes) sont essentiellement composées de sable et de corail. Cela fait un ensemble assez paradisiaque et plutôt insolite. Une longue route unique les relie, quelquefois avec de grands ponts.

Pour se rendre dans les Keys, depuis Miami, il faut emprunter la US 1. C'est l'équivalent de notre Nationale 7: c'est la première route du pays qui relie le point le plus au nord des USA, dans le Maine, jusqu'au point le plus au sud, Key West. Cette route a depuis été secondée par une autoroute, mais pas dans les Keys, où cette route historique garde quelques traces de son passé: route unique, limitation de vitesse tout du long. Ce qui la rend, une fois encore... ennuyeuse. C'est décidément un aspect que je n'aime pas trop aux Etats-Unis. Les longues routes toutes droites au paysage immuable. Mais bon, pas trop le choix pour aller à Key West!



Les Keys se situent dans le Détroit de Floride et séparent le Golfe du Mexique de l'Océan Atlantique.
La longue route unique qui mène à l'extrémité méridionale des Etats-Unis. A gauche, l'Océan Atlantique. A droite, le Golfe du Mexique. 
Nous avons passé nos deux nuits à Key Largo, la première île après le "continent". Un petit paradis en soi. Notre hôtel donnait sur la marina. Une fois qu'on ouvrait les persiennes, voici la vue du lit:


Et voici la vue une fois que nous étions sur le balcon devant notre chambre:


... que dire? C'est relaxant et j'essaierai de repenser à ces vues si le stress venait à m'envahir dans les prochains jours/semaines. Les palmiers, les bateaux amarrés, le cliquetis de l'eau, et cette sensation chaude et douce qui enveloppe le corps dès la sortie de la chambre climatisée.

Voici la piscine de notre hôtel:


Très peu fréquentée malgré sa taille et son emplacement. Bien agréable le matin. Et le soir au retour de notre excursion à Key West. Dotée de plus d'un jacuzzi bien chaud, mais pas trop.

Sur notre route vers Key West, nous avons vu ce panneau:


"Prisonniers d'état en train de travailler". En Floride, les prisonniers sont mis à contribution pour des travaux d'intérêt général. Ils étaient un petit groupe de 4 ou 5, en train de débroussailler les bords de route.

Ceux que nous avons vus étaient exactement comme ceux-ci, mais c'est une photo que j'ai prise sur un site internet.

Près de 2 heures de route plus tard après avoir quitté Key Largo et sillonné la route unique qui mène vers le point le plus au sud des Etats-Unis, nous arrivons enfin à Key West. Le paysage vaut le voyage. Similaire à tout ce que nous avons vu en Floride du sud: sable blanc, palmiers, eaux turquoises, mais je dois dire que le fait de savoir que nous sommes très proches du Tropique du Cancer (seulement 120 km), ça ajoute à l'exotisme. En prime, il était satisfaisant de constater que nous avons visité cette île à un moment de l'année où la fréquentation touristique n'était pas maximale.

Voici le point incontournable des touristes sur l'île: la borne qui indique la position extrême-méridionale (ben quoi, on dit bien extrême-oriental, non?) des USA continentaux, à seulement 90 miles de Cuba, soit environ 145 km.

"Le point le plus au sud des USA continentaux. Key West, Floride"

Et quelques vues de la plage où nous avons fait trempette:


The Christelle under the cocotiers. Punaise, j'aurais jamais parié là-dessus 5 ans en arrière!

Puisque vous avez bien suivi, vous aurez compris que la route qui remonte est donc la 1 North. 
Je n'ai pas réussi à chopper la borne qui indique "Mile 0" à Key West.



J'ai été fort surprise par la quantité de Français présents sur les Keys. Ça causait le French de tous les côtés, c'était un peu déconcertant.

So long, les Keys! A bientôt pour de nouvelles aventures!


* J'ai aussi songé à "C'est parti mon Key-Key" comme titre, mais ça faisait un peu cu-cul.

jeudi 8 mai 2014

TOY story

Chaque année, dans les écoles aux USA, on élit le TOY. Le Teacher Of the Year.

Et non seulement dans les écoles, mais aussi dans les counties et les états, pour au final élire le National Teacher of the Year.

Alors, comment obtient-on le titre de National Teacher Of the Year, honneur qui met en avant l'excellence dans le métier d'enseignant?

Voici ce que dit le site:

Le candidat au titre est un professeur qui a obtenu le titre de Teacher of the Year dans son état, et qui est, je cite, "exceptionnellement dévoué". Le candidat doit:

- influencer positivement ses élèves de tous horizons et favoriser leurs capacités d'apprentissage
- inspirer respect et admiration des élèves, des parents et des collègues
- jouer un rôle important dans sa communauté scolaire aussi bien que  dans sa commune d'activité
- être réfléchi, persuasif (= capable de s'exprimer et de convaincre sur ses positions), posséder l'énergie nécessaire pour soutenir un emploi du temps exigeant et rempli d'activités diverses.

Chaque candidat doit déposer un dossier contenant des éléments biographiques et professionnels, huit compositions écrites sur des sujets allant de sa philosphie personnelle d'enseignement jusqu'à des questions générales d'éducation, ainsi que des lettres de recommandation.

Un comité national de sélection, composé de 15 représentants, se réunit en décembre pour choisir 4 finalistes. S'ensuivent des entretiens, puis la sélection du TOY à Washington, DC, en février. En avril, le Teacher of the Year est présenté à la nation par le Président et honoré dans tout une série de conférences.

Un peu comme Miss France, le TOY a ensuite des devoirs de représentation pendant un an. Il est libéré de ses obligations d'enseignement et sillonne le pays mais aussi l'international comme porte-parole et avocat de la profession enseignante. L'état d'origine du professeur assure son salaire et tous les conditions financières liées à sa profession pendant cette année. En moyenne, ce sont 150 manifestations annuelles prévues pour le TOY (passages dans les media). Il peut être amené à représenter l'éducation américaine dans des conférences internationales sur l'éducation. Il est souvent amené aussi à siéger dans des instances d'état ou fédérales, et à donner son avis sur certains choix éducatifs (programmes, méthodes).

Alors, les collègues, vous présentez votre candidature? ;-)

lundi 5 mai 2014

St Augustine and Daytona, Florida.

En se baignant à la piscine lundi, j'ai papoté avec deux petites vieilles bien sympathiques qui y faisaient trempette. En leur demandant si elles seraient à la fête organisée par Phyllis, notre voisine du Kentucky, vendredi soir, l'une d'entre elles me disait qu'elle remontait malheureusement plus tôt vers son Kansas, non sans faire une pause à St Augustine. Puis elle me dit: "St Augustine, vous connaissez, oui?". Hé bien, non. Elle m'explique: "Que vous dire sur St Augustine? Pour moi, cela aurait dû être la capitale de la Floride plutôt que Tallahassee. C'est une charmante petite ville historique, pleine de rues anciennes et de choses d'époque à visiter".

Une ville historique, en Floride? Voilà qui m'intrigue, je n'en avais jamais entendu parler. Je la remercie pour l'info, et une fois de retour à la maison, je vérifie sur une carte où ça se trouve. Juste au-dessus de Daytona, où nous avions prévu de nous rendre le lendemain, précisément.

J'en touche deux mots à Joseph qui lève les yeux au ciel: "Mais bien sûr, comment n'y ai-je pas pensé avant! Excellente idée! On le rajoute au programme!"

Et ben voilà le genre de coïncidences que j'aime. Action, réaction!

Tout excitée et aussi intriguée par cette nouvelle destination dont je n'avais franchement jamais entendu parler auparavant, je fais quelques recherches sur internet. Ah ouais, d'accord: St Augustine est officiellement "la plus vieille ville des Etats-Unis. Fondée en 1565". Rassurez-moi, les copains, vous aviez déjà entendu parler de St Augustine, vous? Est-ce que ma mémoire ou ma culture ont des trous béants? En tout état de cause, je suis ravie de cet imprévu.

Nous prenons donc la route mercredi matin, direction St Augustine, au nord-est de la Floride, à une centaine de kilomètres au sud de la frontière avec la Georgia voisine.

Quatre heures de route depuis Venice, où nous sommes, sur la côte ouest. Nous faisons une pause repas dans une super enseigne, Golden Corral, qui propose un buffet gigantesque pour la modique somme de 9 dollars par personne, café compris, soit l'équivalent de 6.50 euros. Et quand je dis gigantesque, c'est peu de le dire. Il y avait absolument de tout: du chinois, du traditionnel , des grillades, des salades, des ribs, du jambon cuit, des accompagnements à gogo... Vous savez quoi? C'est bien plus simple de vous montrer la carte pour voir toute la variété proposée. Voici les plats du buffet proposés:


Quand vous serez sur le site, cliquez sur les différentes catégories pour voir l'ensemble des plats proposés dans chaque buffet. Il y avait même une fontaine à chocolat noir, une fontaine à chocolat blanc, une fontaine à caramel, une machine à barbe-à-papa. Le paradis des gourmands et presque même des gourmets, car franchement, à trois on a essayé pas mal de choses en salé et en sucré et tout était très savoureux et bien cuisiné, les plats comme les accompagnements.

Mmmmm. J'en salive encore! 

Allez assez bav(ass)é, revenons à nos moutons.

Nous arrivons à St Augustine sous une averse de chaleur. Les pluies sont violentes. Ce sont des pluis tropicales chaudes qui s'abattent en trombes. Nous apprenons à notre arrivée à l'hôtel que les intempéries ont été violentes dans le nord-ouest de la Floride. Pensacola inondée, et de multiples tornades plus au nord-ouest. Une fois de plus, la chaleur accablante de ces derniers jours laisse présager de bien mauvais événements climatiques prochainement. Et la saison des ouragans ne fait que commencer (de mars à octobre, traditionnellement)...

La pluie se calme aussi vite qu'elle s'est abattue. Nous quittons l'hôtel pour silloner les vieilles rues de St Augustine. 

Et en effet, cette ville est charmante. Elle a été fondée par les premiers colons espagnols. Don Pedro Menendez de Aviles, missionné par Philippe II, roi d'Espagne, y a accosté le 28 août 1565, suivi de 600 hommes onze jours plus tard. Ils ont rapidement fortifié le village, le baptisant Saint Augustine, du nom du saint du jour du débarquement, le 28 août. Les Espagnols ont ensuite étendu leur colonie, combattant les Français qui y avaient déjà établi des garnisons, mais qui ont été battus et chassés par les Espagnols. St Augustine a également subi les assauts de la piraterie dès le 16è siècle.

Nombreux ont été les naufrages au large de la côte, et les chasseurs de trésor y sont encore nombreux. Vous allez me dire: les Caraïbes ne sont pas loin et cela n'est pas surprenant que les films de pirates soient aussi célèbres aux Etats-Unis.

C'est donc très logiquement, j'allais dire, que St Augustine possède des monuments d'aspiration espagnole, et beaucoup de références à la piraterie.

Voici quelques vues de la vieille ville:

La plus vieille école en bois du pays.
Le "dunce's cap:, l'équivalent de notre bonnet d'âne. Un "dunce" est une personne incapable de tout apprentissage. 



Les remparts qui donnent sur l'océan.




Quelques vues du musée des pirates que nous avons visité le matin:



Excellent, le chien!

Après notre "escale" à St Augustine, nous avons mis le cap au sud vers Daytona, pour visiter le circuit automobile, assez impressionnant dans les virages, et aussi la plage qui est célèbre pour être accessible aux véhicules car le sable y est dur. Deux expériences inédites.

Le circuit et les gradins sont déjà gigantesques mais ils les agrandissent encore.

Virage avec une inclinaison de 31 degrés. Super impressionnant!
Winners!

La plage de Daytona, en sable dur. Les voitures y ont accès. Les fauteuils aussi!  
Piste dans le sable pour les voitures.

Sur le chemin du retour, tout comme à l'aller d'ailleurs, nous sommes passés par Orlando. Cela fait plusieurs fois que je vois ce pylône rigolo à proximité de Disney World:



A notre retour, nous avons eu deux journées de mauvais temps. Des pluies diluviennes et un ciel très gris entre les averses.

Hier, nous avons mis le cap au sud, direction Miami et les Keys.

C'est de Key Largo que je poste aujourd'hui. Nous allons explorer le filet d'îles qui terminent la pointe ouest de la Floride, à savoir Key West, le point le plus au sud des USA, à 145 km de Cuba seulement. Plus de détails, of course, dans mon prochain article sur les Keys! See you soon!

vendredi 2 mai 2014

L'été avant l'heure.

Me voilà de retour en Floride, cette fois-ci accompagnée de mon père.

Le voyage a été très long, car nous sommes partis de Paris avec un vol  en deux temps. Le premier vol, de Paris à Newark, a duré 7h40. Nous avons pu être upgradés sur des sièges plus confortables, tous les deux. Arrivée sur le sol américain comme dans du beurre: le fait de transiter par Newark sans s'y arrêter a je pense facilité le passage en douane: zéro question, tampon direct après les formalités d'empreintes et de photo souvenir.

La seconde partie a été un peu plus rock'n'roll: 6 heures d'attente à Newark avant le vol suivant. Nous commençons notre attente par un passage par Nathan's, pour déguster un hotdog et prendre un seau de limonade (= les verres grand format). Au détour d'un de nos nombreux aller-retours pour tuer le temps, je vois sur un écran qu'il y a deux avions en partance pour Tampa plus tôt que le nôtre, avec la même compagnie. Je me rends à un guichet de United pour savoir s'il y avait une possibilité de voyager sur l'un de ces vols. L'hôtesse voit ce qu'elle peut faire, elle tape, elle tape, elle tape sur son clavier et nous dit: "Je peux vous mettre en stand-by pour le prochain vol dans une heure, mais je ne vous garantis pas de place en première [NB: United m'avait avertie la veille par mail qu'ils m'avaient upgradée en First Class pour le vol intérieur]. Je dis OK, si on peut arriver avec 3 heures et demie d'avance, c'est toujours ça de pris. Elle retape, retape, retape, puis me tend deux billets en me disant: "C'est tout bon, bon voyage!". Merci m'dame! Je regarde les billets: mon père et moi sommes tous les deux en Première Classe et en prime l'un à côté de l'autre. Youhou!!!! Sans débourser un centime. Je suis contente, surtout après le mois que je viens de passer où absolument rien ne m'a souri, ni la chance, ni les formalités entreprises, ni la santé, ni [la liste est trop longue, insérez ici tout ce que vous voulez].

Nous allons vers la salle d'embarquement de notre vol qui décollera en retard, mais franchement, un retard de 30 minutes sur un départ initialement prévu pour nous 3 heures et demie plus tard, on ne va pas faire la fine bouche!

Et en parlant de fine bouche, moi qui n'ai jamais volé sur des vols intérieurs et encore moins en première, je peux dire que Madame a été servie: boisson dès que nous sommes installés, commande de notre boisson après décollage (allez hop, un p'tit gin tonic!), puis ensuite le plateau-snack réservé à la Première et que je n'ai pas pris car j'allais éclater après le snack du matin dans le premier vol et la pause hotdog-frites-limonade à l'aéroport en prévision d'une attente de 6 heures finalement écourtée. Mon père par contre l'a pris et c'était plutôt agréable: salade très saine de blé, courgettes, asperges, coeurs d'artichaut, suivi d'une coupelle de fruits frais. Boissons au choix et à volonté.

J'ai vu deux films lors de cette longue journée de voyage: "Saving Mr. Banks" ("Dans l'ombre de Mary") et "The Secret Life of Walter Mitty". J'ai adoré le premier, bien plus profond que ce que sa bande annonce ne laissait entrevoir et très émouvant aussi, le second pas mal mais j'ai somnolé à moitié (la digestion, sans doute!).

Nous sommes arrivés à Tampa sous une chaleur humide. Il est à savoir que le mois d'avril en Floride sonne presque la fin de la saison agréable car les températures ont fini d'être supportables pour devenir accablantes. Ainsi, dans la résidence où Joseph habite, quasiment tous les habitants sont remontés chez eux dans le nord (Canada, Massachusetts, New York, New Jersey...)  et Joseph en fera de même quelques jours après notre départ pour profiter du printemps et de l'été dans sa région du New Jersey, où le printemps a néanmoins du mal à s'installer.

C'est donc après un voyage de près de 20 heures que je retrouve Joseph à l'aéroport de Tampa. Aéroport bien sympathique, très confortable et bien équipé. Nous retrouvons en prime cette fois-ci Christy et Simon, la soeur de Joseph et son beau-frère, venus passer le week-end en Floride d'Atlanta pour nous voir et passer un peu de temps en famille avec nous.

Le week-end a été rempli d'activités typiquement floridiennes: aller à la plage pour rechercher des dents de requin fossilisées, aller à la piscine de la résidence, manger dans des restos de bord de plage, faire la sieste. Le tout sous une chaleur écrasante: environ 35 degrés. Autant dire que le vent et les baignades préventives et relaxantes à défaut d'être rafraîchissantes sont les bienvenues!

La piscine privative où nous nous baignons tous les jours. L'eau y est au moins à 25 degrés. Presque personne ne l'utilise, autant dire que l'on ne s'en prive pas!


Dimanche soir, nous sommes également allés admirer, comme des dizaines de personnes, le coucher de soleil sur le Golfe.
Le premier coucher de soleil.

Des retrouvailles qui font du bien au moral. =)

Coucher de soleil au bout de la jetée de Sharky's.

Lundi, programme similaire: plage (océan déchaîné, ce n'était pas très agréable), sieste, piscine l'après-midi, puis shuffleboard, un jeu que j'ai découvert et dont je vous enverrai une vidéo prochainement.

Nous sommes allés à Nokomis Beach, au nord de Venice, pour admirer le coucher de  soleil avec un paysage différent. Nous avons, en prime, eu l'immense plaisir de tomber sur trois manatees (lamantins), animal totem de la Floride avec l'alligator, dans la baie de Nokomis. Ils ont fait le bonheur de tous les spectateurs venus assister au coucher du soleil.

Voici une photo de lamantin de Floride prise sur un internet, car je n'ai pas eu le temps de dégainer à temps pour prendre en photo nos visiteurs surprise:


Arbre à pélican. Mieux vaut ne pas garer sa voiture en dessous!


Surfers au coucher de soleil.

Incroyable coucher d'un soleil taquiné par un nuage.

Voilà pour les trois premières journées de repos. A suivre: notre séjour à St Augustine, plus vieille ville des Etats-Unis, ainsi qu'à Daytona. See you soon!