samedi 23 mars 2013

Mamma mia!

Deux jours que nous sommes rentrés dans le New Jersey, sous un grand soleil et 35 degrés.

Fahrenheit.

Soit, selon mon fidèle ami Google, environ 2 degrés Celsius. Bonjour le choc thermique après la Floride.

Youtube 

Nous en profitons pour nous reposer et tourner aussi quelques vidéos pour l'une des chaînes Youtube de Joseph.

(Non, chers lecteurs, ce n'est pas ce que vous croyez! Encore que Joseph avait l'intention de me mettre à contribution pour une vidéo sur les positions sexuelles pour un paraplégique, car beaucoup de ses contacts l'interrogent sur les possibilités et il s'est dit, tout bonnement, qu'il allait en faire une vidéo didactique avec moi. Habillés bien sûr. Je tique encore un peu mais c'est à l'étude.)

L'une de ses passions est la collection de cartes de sports: football américain, basket-ball et base-ball. Ce hobby attirant pas mal de monde pour l'échange ou la revente de cartes sur Ebay, Joseph  a décidé de filmer ses ouvertures de paquets de carte. Et croyez-le ou non: ça intéresse. L'idée est venue à Joseph de me faire participer car régulièrement, je m'amuse des prénoms complètement fantaisistes des sportifs américains: God Shammgod, LeBron, LeGarrett, LaMichael (La Michael!!), D'Brickashaw, Amobi, Metta World  Peace, Amar'e, La'Roi, Le'Ron... j'en passe et des meilleures. Donc me voilà à faire Maryse avec mon Pierre Bellemarre. Je fais potiche, je souris, j'ouvre des paquets de carte, je lis les noms des sportifs exprès avec mon accent français. Certaines de ces cartes valent des fortunes et sont très recherchées.

Mamma Mia! 

Aujourd'hui a été plus riche en événements: Joseph m'a emmenée voir la comédie musicale Mamma Mia! à Broadway. Au premier abord, je me suis dit: "un spectacle de reprises des chansons d'ABBA? C'est quoi l'intérêt?". L'intérêt, c'est que les scénaristes ont réussi à construire une histoire qui tient la route RIEN qu'en utilisant les chansons d'ABBA. Et c'est bluffant! L'histoire: Sophie, 20 ans, s'apprête à se marier mais ne connaît pas son père. Elle décide d'inviter à son mariage les 3 hommes qui ont compté pour sa mère 20 ans auparavant pour connaître la vérité. Les chansons que nous connaissons tous s'insèrent parfaitement dans la comédie, c'est incroyable. Plus de deux heures de rire, d'émotion aussi. Joseph et moi y sommes allés de notre petite larme lors de la chanson Slipping Through My fingers, d'une grande tristesse et que je ne connaissais pas jusqu'à ce que Joseph me la joue à la guitare. Une maman regarde sa fille adolescente qui part à l'école, un sourire insouciant aux lèvres, et constate avec tristesse que le temps passe et qu'elle va petit à petit perdre sa fille innocente qui n'en finit pas de grandir et qui quittera un jour le nid. Les moments de bonheur lui "glissent entre les doigts" et elle essaie d'en saisir chaque minute:

http://www.youtube.com/watch?v=cSCi7kCXKDA

Malgré cette touche mélancolique qui renvoie chacun à sa propre vie le temps de la chanson, le spectacle est très très drôle et ça fait vraiment du bien de rire et d'entendre ces chansons enjouées. Une bonne dose d'énergie et de bonne humeur.

BYOB

De retour à la maison, Joseph m'a invitée au resto thaï qui nous fait de l'oeil depuis plus d'un an à 5 minutes de chez lui. A force de dire qu'on va finir par se le faire, ça a fini par arriver! Pas de grande surprise gastronomique pour moi car les saveurs y sont identiques aux restos thaïs que j'ai essayés à Metz, mais c'était très bon et différent de ce Joseph mange d'habitude.

Une nouveauté, pour moi, néanmoins: le  BYOB (Bring Your Own Bottle). Le concept est simple: les clients rapportent leur propre bouteille de vin ou de bière car le restaurant n'en vend pas. De plus en plus de restaurants aux Etats-Unis n'acquièrent pas la licence qui leur permet la vente d'alcool car elle coûte très cher et représente souvent un grouffre financier pour les restaurateurs. Les parents de notre amie Mariangela, qui sont restaurateurs en Pennsylvanie, viennent d'ailleurs de vendre la leur car ils étaient endettés et la revente de leur licence leur a permis de redresser la situation financière et de conserver leur affaire. Ça fait bizarre de ne voir que des jus de fruits, sodas, thés sur la carte des boissons d'un restaurant! La plupart des gens avaient apporté leur bouteille. C'est curieux, mais le concept ne me choque pas. Quand on voit le prix prohibitif des bouteilles en restaurant, on a aussi vite fait de rapporter les siennes, et l'avantage du BYOB est qu'il n'y a pas de droit de bouchon.

Une bonne journée bien remplie au coeur de la Grande Pomme où nous en avions aussi profité à midi pour aller manger notre burger chez Shake Shack, à deux pas de Central Park. Tellement victimes de leur succès tellement leurs burgers sont bons, la caissière avertit que c'est d'office à emporter car il n'y a plus de place pour s'asseoir depuis deux heures. Comme dirait Joseph: qu'à cela ne tienne, il  ramperait des kilomètres pour aller manger son burger de chez Shake Shack!!!

2 commentaires:

  1. Plutôt que d'ouvrir des boosters de cartes de sport, il veut pas se mettre à Magic?


    ce post n'est pas intéressé...

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. LOL peut-être peux-tu faire tes propres vidéos Magic?

      Je peux AUSSI faire la potiche pour toi.

      Supprimer