dimanche 14 octobre 2012

Back in the US!

Et voilà! Fin de l'intermède européen. On s'en est mis plein les mirettes, mais on regrette également que cela ait été aussi court car "dans l'absolu" (pour reprendre l'expression d'une amie), on aurait aimé passer plus de temps avec des amis, encore que de ce côté-là, notre semaine sur Metz a été occupée quasiment midi et soir pour voir des "gens". Et quelles gens!

Mais il en reste, des amis à rencontrer! Et à RE-rencontrer! Ou à re-re-rencontrer pour certains! Et de la famille à présenter!

On reviendra.

Pour la petite histoire, concernant l'accessibilité, nous avons eu quelques bonnes surprises ce matin à Roissy.

La navette Kéolis qui est venue nous chercher ce matin à l'hôtel était complètement accessible. "Chargement" ultra rapide, et à ma grande surprise, un chauffeur de bus ultra attentionné, poli et souriant. En gros, ça ne l'a pas fait suer de se plier à la contrainte d'embarquer un handicapé dans son bus, et non seulement ça, mais il a monté nos 4 bagages qui étaient lourds et il a viré les gens qui s'étaient mis dans l'emplacement réservé au fauteuil dans la navette. Idem à notre arrivée à l'aéroport: il a descendu toutes nos valises. Je m'attendais à un accueil à la parisienne, genre la petite remarque de derrière les fagots avec les soupirs, mais non, pas du tout!

Idem pour embarquer, un personnel super sympa nous accompagne dans l'avion, nous faisant griller toutes les files d'attente à la sécurité et à l'embarquement. Seul l'enregistrement des bagages a pris du temps car contrairement à Newark (l'aéroport de New York par lequel on transite quand on voyage), une personne en fauteuil n'est pas prioritaire. A Newark, on passe à peine la porte d'entrée de l'aéroport qu'un personnel nous saute dessus pour nous escorter jusqu'au guichet d'enregistrement. Ce qui est d'ailleurs assez drôle parce que la dernière fois que je voyageais seule, je suis passée devant tout le monde parce que j'étais accompagnée de Joseph qui me ramenait à l'aéroport. Ils ont ouvert un guichet spécial pour que j'enregistre mes bagages, puis l'ont refermé après mon passage. Le check-in le plus rapide de toute l'histoire de toute l'humanité, même pas le temps de faire pipi en arrivant à l'aéroport! C'est pas la Première Classe, mais c'est la classe quand même. :-p

Bref.

J'ai aussi été agréablement surprise par la politesse et l'accueil du personnel d'aéroport à Roissy.

Alors, pour une fois, je dis : un COCORICO bien mérité! Et je leur ferai savoir, car il n'y a pas de raison qu'on s'adresse toujours aux professionnels quand ça dysfonctionne, je pense que c'est gratifiant de faire savoir quand on est satisfait de ce qui marche et qui mérite d'être diffusé.

Nous avons tourné quelques vidéos ce matin, que Joseph diffusera sur Youtube prochainement. (j'actualiserai cette page à l'aide du ou des liens en question).

Notre vol a été assez mouvementé. Beaucoup de turbulences pendant 4 heures, qui ont retardé l'arrivée sur Newark. Mais satisfaction à l'arrivée de débarquer sous ce grand soleil. Et d'entendre la chaleur du personnel à l'aéroport! "Yes sir!", "Welcome!", "No problem!". Ah, oui, il faut quand même que je le dise.  En arrivant à l'immigration, les personnes en fauteuil passent direct à un guichet spécial, c'est-à-dire qu'ils grillent la demi-heure (au moins) de queue pour présenter son passeport. Ce guichet est réservé aux personnes handicapées et aux diplomates. Aucun rapport, si ce n'est que ces deux catégories sont prioritaires.La dernière fois, je n'avais pas osé l'accompagner, bien que nous voyagions ensemble, et m'étais dirigée bien gentiment et fort légitimement vers la file "US Visitors". Conclusion: Joseph était passé en deux minutes; moi en 45, du coup il avait poireauté tout ce temps devant les bagages en attendant que j'arrive. L'agent lui avait dit néanmoins que j'aurais pu l'accompagner au guichet spécial. Ce que j'ai fait cette fois-ci. Le personnel qui dirige vers les files n'a même pas laissé à Joseph le temps de terminer sa phrase "Err, she's my girlfr..." que l'agent lui a répondu "Sure, no problem, go there!". Et c'est là que tu jettes un coup d'oeil sur les 150 personnes derrière qui j'aurais dû être, en train d'attendre patiemment leur tour. La petite satisfaction du jour. =)

Et hop, me voilà au guichet des diplomates handicapés. Enfin, vous m'avez compris (vous mettrez le point virgule ou le slash si vous voulez*).  Avec pour la première fois unE agent de l'immigration (les gens avec qui je travaille le savent, j'ai HORREUR d'avoir affaire à des bonnes femmes). Avec la perpétuelle appréhension de l'interrogatoire suspicieux sur la raison de mon séjour, et combien de temps, et pourquoi, et est-ce que je peux voir votre billet retour, et vous faites quoi dans la vie, et comment ça se fait que vous êtes en vacances en octobre alors que vous dites que vous êtes prof (si, si, l'an dernier, à la Toussaint, j'ai tenté de leur expliquer qu'un prof français était en vacances toutes les 6 semaines, j'ai cru que j'allais finir en garde à vue pour mauvaise vanne à agent détenteur de l'autorité. M'avaient pas cru; c'était trop gros pour eux). Hé bien, la bonne nouvelle, aujourd'hui, c'est que je n'ai dû répondre à aucune question. ZERO. None. Pas l'ombre du moindre petit "How long are you here for?". Madame l'agent était trop occupée à mâcher son chewing-gum, ça devait être ça, peut-être qu'elle ne pouvait pas articuler des questions? J'ai juste dû apposer ma main pour les empreintes et être prise en photo pour la huitième fois depuis l'année dernière. Et hop, le tampon et "Enjoy your stay!".

Je ne peux pas expliquer le petit bonheur intérieur de voir, dès la sortie de l'aéroport, le ballet des voitures de state police, des limousines et autres véhicules américains. Le "ça y est; j'y suis", tout en buvant mon café fumant  dans un gobelet "small/medium" (= 400 ml...) en polystyrène.

Ah! J'oubliais aussi! Aujourd'hui, pour la toute première fois depuis le temps que je fais ce trajet (huit fois depuis juillet l'an dernier), j'ai eu une vue sur Manhattan, ses buildings, l'Empire State et la Statue de la Liberté en atterrissant. Ça ne doit pas valoir une vue de nuit, mais c'est grisant quand même.

Hello Manasquan! Here I am again! =D

* je viens de remarquer en faisant une faute de frappe qu'entre "voulez" et "ovulez" la nuance est faible avec un clavier d'ordinateur. :-p

2 commentaires:

  1. Trop drôle ! Si un jr je vais aux States,je saurai quoi faire pour passer avant tt le monde, et qu'on ne me pose pas de questions exaspérantes. Tu verras, tu finiras "star en hauts talons", avec la limousine qui t'attendra à l'airport.
    Bisous

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    1. Ah, ça, pour les questions exaspérantes, c'est un paramètre incontrôlable... C'est selon l'humeur, à la tête du client, si les vents sont favorables, j'en passe est des meilleures.

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