jeudi 15 novembre 2012

Alléluia! (Rectificatif)

Mon beau-père a fait son premier plein depuis le passage de Sandy ce matin. Sans file d'attente. Et surprise: les prix à la pompe étaient les plus bas de l'année!

Enfin des bonnes nouvelles!

Le couvre-feu n'est plus maintenu que dans huit communes du littoral... dont Manasquan. Décidément, on a le pompon. La sécurisation des lieux n'est pas terminée.

Quand je disais il y a quelque temps que la guerre des nerfs commençait seulement, en voici un nouvel exemple. Certes, l'état d'urgence est passé. La plupart des commerces et restaurants ont maintenant retrouvé une activité normale. Les rayons des supermarchés se sont re-remplis. Et il y a "intérêt": jeudi prochain, c'est Thanksgiving, la fête la plus importe de l'année ici. Loin devant Noël. J'y reviendrai dans un post consacré.

La guerre des nerfs, donc, version assurances cette fois-ci. Les assureurs, qui ont été éprouvés par Katrina en 2005, puis  dans une moindre mesure par Irene l'an dernier (certains ont dû mettre la clé sous la porte: trop de dégâts à rembourser) ont depuis trouvé des parades pour ne plus rembourser les dommages en cas d'ouragan. Il y a ceux qui ont tout bonnement ajouté des clauses exclusives. Et il y a les autres, qui tentent le tout pour le tout pour ne pas avoir à rembourser un cent.

Exemple: le bateau de Pat. Souvenez-vous: les moteurs ont été noyés dans la tempête, l'eau salée de l'océan les a rendus complètement inopérants. Les papiers ont été remplis, les photos ajoutées, les circonstances spécifiées. Réponse de l'assureur: ils suggèrent à Pat de "nettoyer ses moteurs avec de l'eau douce, et ils devraient repartir". Mais bien sûr. Et après, la marmotte...

Exemple n°2: un réparateur qui est passé aujourd'hui à la maison nous raconte qu'il a perdu sa voiture dans la tempête, écrasée par un arbre. Réponse de son assureur: faites-la réparer.

Et après? Je remets l'arbre dans le sol, ou quoi?

Les gens sont très en colère. Ceux qui ont payé une assurance digne de ce nom, en tout cas. Ceux qui n'en ont pas n'ont pas ce genre de problème...

(Cette dernière phrase me rappelle une discussion lors d'un débat politique il y a quelques années. Un interlocuteur peu intelligent sur le coup là interpellait* le gouvernement sur le fait que les mesures fiscales ne profitaient qu'à ceux qui payaient des impôts et que les "plus pauvres étaient une fois de plus "oubliés". J'avais adoré la réponse: "C'est sûr qu'on ne peut pas baisser les impôts de ceux qui n'en payent pas"; mais que peut-être ils pouvaient eux aussi participer à l'effort collectif et donc bénéficier de ces baisses).


* je viens d'apprendre que l'orthographe exacte de ce verbe est "interpeller" et non "interpeler", orthographe admise depuis 1990 mais non majoritaire.

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