mardi 13 novembre 2012

Victimes et ennemis.

J'ai voulu publier ceci en plein dans la tourmente il y a une semaine et demie, mais je me suis dit que ce genre d'infos paraissait trop légère au vu de la situation des sinistrés. Mais tout de même, c'est aussi avec ce genre de désagrément qu'il nous a fallu composer pendant une semaine.

Alors que les températures avaient considérablement baissé juste après le passage de Sandy et que nous avions perdu l'électricité depuis 2 jours, nous avons mis les denrées périssables du frigo dans 3 grosses glacières sur la terrasse avec ce qui nous reste de glace, pas trop loin de la porte-fenêtre afin de ne pas être frigorifié à chaque fois qu'on allait chercher quelque chose (boisson, légumes...). Nous étions satisfaits de notre système D en attendant le retour du courant.

Mais notre satisfaction a vite été compromise par un ennemi qu'on n'attendait pas. Un ennemi venu du sud*. Peut-être plusieurs, mêmes. 

Des écureuils. 

Nous sommes dans un quartier très boisé, les écureuils (gris d'Amérique, puisqu'on est dans l'est des Etats-Unis) courent les rues. Au sens le plus propre qui soit. Des dizaines. Ça se course tout le temps, se bat quelquefois. Ça va, ça vient, ça cherche, ça revient, ça traverse, ça monte... et ça vole. Ils sont considérés comme une nuisance. Ils sont plein de puces, trop nombreux et sont bien sûr attirés vers les habitations et leurs poubelles. Aux Etats-Unis, ils y trouvent de beaux restes (ça jette pas mal ici, les gens font peu de cas des restes alimentaires). 

Leurs nids ayant été détruits avec la tempête, ils ont redoublé de travail pour aller chercher des denrées là où elles étaient. En l'occurrence sur notre terrasse. Conclusion: entre deux parties de cartes, la semaine dernière, on se levait à tour de rôle pour aller les chasser. A tour de rôle= toutes les minutes. C'est tenace, ces bestiaux.

Et comme souvent dans ce genre de situation agaçante, on finit par rire pour relâcher la pression. Pat a passé un temps fou avec un balai dans les mains, à côté des glacières. Sans jamais pouvoir chopper un bestiau. Dès qu'il rentrait, l'écureuil revenait. Ça nous faisait penser aux dessins animés. On s'imaginait l'écureuil en train de faire coucou ou un doigt d'honneur à Pat. Pire, on s'est bidonné comme des baleines en s'imaginant un écureuil attendre Pat avec ledit balai pour l'assommer par derrière dès qu'il sortait.

C'est bête, mais ça nous a fait passer un bon quart d'heure.

* par rapport à l'orientation de la maison. Il faut bien rajouter un peu de décor à mes récits. :-p

4 commentaires:

  1. pièges ou arbalète + écureuil= ragout

    2 a 4 écureuils
    1 tasse de consommé
    1 tasse de vin blanc
    1 oignon moyen émincé
    1/4 c. à thé de romarin
    1c. à soupe de persil émincé
    1 c à thé de sel
    1/4 de c. à thé de poivre
    2 oeufs battus
    1 tasse de farine de mais
    1/4 de livre de beurre
    1 gousse d'ail

    1. porter à ébullition le consommé, le vin blanc, l'oignon, le romarin, le persil, le sel et le pvre.

    2. couper les écureuil en portions individuelles, et les plonger dans le liquide bouillant. couvrir et laisser mijoter pendant 10 minutes. Retirer les morceau d'écureuil et continuer à faire mijoter le bouillon pendant 30 minutes.

    3. rouler les morceaux d'écureuil dans les ooufs battus et ensuite dans la farine de mais. laisser reposer pendant 10 minutes et recommencer l' opération dans les oeufs et dans la farine.

    4.Fendre la gousse d'ail en deux et la faire doré dans le beurre. la retirer et faire doré les morceaux d'écureuil passé dans le beurre a l'ail, a feu lent, de 20 à 30 minutes ou jusqu'à ce que les écureuils soient tendres.

    5. pour faire la sauce au jus de cuisson, ajouter 2/3 à 1 tasse du consommé au mélange de viande. remuer à feu lent jusqu'à ce que le tout épaississe légèrement.

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  2. Souvenirs souvenirs ... En arrivant au Canada, nous nous émerveillions devant ces petits écureuils gris, ce que les "locaux" ne comprenaient pas puisque pour eux les écureuils sont plutôt vus comme nos rats ...
    Après quelques mois et anecdotes, nous ne les trouvions plus si "cute" finalement ;)

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    1. Exactement! Merci pour la précision, j'ai oublié de le dire dans mon post! Nous les Français on s'extasie devant ces bébêtes à vouloir les caresser ou les apprivoiser, jusqu'au jour où tu soupires en les voyant "encore" en train de courir à deux mètres de toi. =)

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